Tous les après-midi, les touristes se regroupent dans le champ de ThiênDang, près du village de Trà Quê (ville de Hôi An). Alors que certainsprennent des photos, d’autres montent sur le dos des buffles, occupés àbarboter dans l’eau. À côté, d’autres traînent une charrettetransportant des voyageurs des quatre coins du monde. Outre la visite duvieux quartier de Hôi An et la dégustation de ses spécialités, lesvisiteurs s’essaient à une immersion dans la vie d’un agriculteur.
Un nouveau service à Hôi An
Carlene Penkett, 40 ans, originaire d’Italie, est employée dans lasection protection de l’environnement de l’Organisation des Nationsunies. Avec son mari et ses deux garçons (Cole 11 ans et James 7 ans),la famille s’essaie à ce tour à dos de buffle. Elle a été séduite parcette activité en surfant sur Internet et décide alors d’annuler sonvoyage à Hongkong pour se rendre à Hôi An. «Je voulais que mes enfantsexpérimentent la vie quotidienne d’un agriculteur. C’est pourquoi j’aichoisi ce tour, alliant nature et vie quotidienne», affirme CarlenePenkett.
Si Hôi An est célèbre auprès desétrangers, le tour à dos de buffle n’existe que depuis trois ans. Enoutre, sur le site Tripadvisor, on trouve de nombreux bons commentairessur cette activité. «Nous avons passé une bonne journée avec cetteactivité. Si vous avez quelques heures à tuer et environ 20 dollars (unpeu plus de 400.000 dôngs), tentez l’expérience», commente Malanne.
Guider un buffle, pas si facile
Pour guider un buffle, la première chose est d’apprendre les motsd’ordre que comprend l’animal. D’après Lê Viêt Nhiên (résidant dans lequartier de Câm Châu, Hôi An), propriétaire de 14 buffles, les touristesdoivent tirer les ficelles - accrochées au nez de l’animal - tout enprononçant les mots d’ordre que sont «đi» (aller), «dờ» (stopper), «dí»(tourner à gauche) et «quá» (tourner à droite). «Certains touristestirent trop fort sur les ficelles. L’animal se met au pas de course. Lesvoyageurs lancent alors spontanément des +stop+, mais le buffle necomprend pas l’anglais, je dois dans ce cas intervenir en vietnamien»,raconte M. Nhiên.
La chose la plus difficile est deleur apprendre comment obéir, être docile et ne pas chercher à encornerles touristes. «La race du buffle est importante, pour des questions desécurité. Si l’animal a un épi entre les cornes, il peut être dressé.En revanche, on ne choisit pas des buffles avec un épi sur la queue»,explique M. Nhiên. Selon l’éleveur, un bon buffle a les oreillesrapprochées des cornes et les ergots des pattes arrière bien visibles.En outre, avant d’être montés par les touristes, les mâles doivent sefamiliariser avec leurs odeurs.
Selon Trân VanKhoa, directeur du voyagiste Khoa Tran Eco-Tour : «Le buffle estl’emblème du Vietnam, tout comme la culture du riz. Ce tour permet ainside s’immerger dans la vie quotidienne des agriculteurs et d’améliorerleur niveau de vie par la même occasion». Hôi An compte sept à huitélevages spécialisés dans le tourisme. Selon Hô Tân Cuong, chef adjointdu Service de la culture, des sports et du tourisme de Quang Nam, cenouveau tour très original a déjà fait de nombreux adeptes. – VNA

Le roadshow en Europe fait voyager dans la culture et la gastronomie vietnamiennes
La gastronomie vietnamienne a été mise à l’honneur lors du programme de promotion touristique « Vietnam Tourism Roadshow in Europe », organisé sur l’île Strelecky Ostrov, au cœur de Prague, en République tchèque. Cet événement fait partie du programme de promotion du tourisme vietnamien en Pologne, en République tchèque et en Allemagne.