Une conférence intitulée «Réussir au Vietnam : le témoignage de deux entrepreneurs» vient d’être organisée à Paris sous les auspices du Groupement HEC Développement International (GDI), en association avec le Groupement international de l'Association des Centraliens, X-Vietnam et l'Association vietnamienne des Scientifiques et Experts en France (AVSE).

Cet événement a réuni une centaine de délégués, pour l’essentiel des scientifiques, investisseurs, économistes et chercheurs de plusieurs universités de France et de grandes entreprises telles EADS, Dassault Systems, Microsoft, Bred Banque Populaire, Crédit Agricole, DS Avocats.

L’assistance a écouté les rapports présentés par Pierre Jean Malgouyres, directeur général et fondateur du Groupe Archetype qui est présent au Vietnam depuis une dizaine d’années, et Duong Hà Duc, l'un des fondateurs de la compagnie franco-vietnamienne Officience à Hô Chi Minh-Ville.

Par leurs expériences retirées de plusieurs années de travail dans ce pays, ces opérateurs ont livré informations et connaissances sur le pays et l’homme vietnamiens, et notamment sur la situation socioéconomique et les acquis du peuple vietnamien en plusieurs domaines dont économique, du commerce, de l’investissement…, afin d'avoir une vision plus profonde sur ce pays et de pouvoir élaborer des projets d’investissement adaptés et efficaces dans divers secteurs tels que de l'immobilier, de l'hotellerie, de la construction de centres de villégiature.

En premier lieu, Pierre Jean Malgouyres a estimé que le Vietnam est un des pays riches de potentiels latents à exploiter et qui nécessite suffisamment d'investissement. De plus, les Vietnamiens ont une «forte volonté» et un «esprit créatif, sans aucun complexe d’infériorité» et «à l'écoute» pour «étudier, se perfectionner et s'adapter».

A son avis, il s’agit de «clés» de réussite et de développement. Il y a toutefois des désavantages et des faiblesses à remédier, comme les lourdes séquelles des ravages de plusieurs décennies de guerre, des infrastructures scientifiques et techniques faibles, un manque de vision à long terme dans l’élaboration des politiques, un système législatif et judiciaire tardivement modifiés pour être adaptés, etc.

Aussi est-il nécessaire d'élaborer une stratégie de développement de ressources humaines convenables. En outre, il faut, selon lui, prêter une attention particulière à «une garantie de la persévérence, de la prudence et de la patience». Il s'agit de facteurs importants pour connaître le succès et se développer en Asie du Sud-Est. -AVI