Singapour, 20 novembre (VNA) – L'Institut des affaires internationales de Singapour (SIIA) a publié un rapport intitulé « Inciter la transition verte dans l'ASEAN », axé sur la transition verte dans l'agriculture, l'énergie et le marché du carbone dans la région.
Le rapport présente les résultats de recherches et d'analyses sur un défi crucial auquel sera confrontée l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) dans les décennies à venir et souligne la nécessité d'équilibrer le programme de croissance économique pour réaliser des progrès matériels visant à élever sa société tout en réduisant son empreinte globale de gaz à effet de serre (GES).
Le rapport identifie trois leviers de changement clés qui pourraient potentiellement catalyser la transition verte de l’ASEAN. Cela inclut les efforts de l’agro-industrie, qui abandonne les combustibles fossiles à forte intensité de carbone au profit des énergies renouvelables et le développement des marchés du carbone.
Selon le rapport, pour poursuivre durablement ce modèle de croissance, les pays de l’ASEAN doivent réduire l’empreinte carbone de leurs secteurs de ressources tout en passant à des sources d’énergie plus propres pour alimenter leur base industrielle. Il doit inciter à ce changement sans paralyser les finances publiques ni ouvrir la porte à des abus. L’ASEAN doit bien exécuter sa transition verte pour conserver son avantage concurrentiel, d’autant plus que les principaux marchés du monde entier adoptent des réglementations et des règles commerciales qui exigent que des mesures de durabilité soient publiées, dans le but de réduire les émissions dans les chaînes d’approvisionnement.
La plupart des pays de l’ASEAN se sont déjà engagés à atteindre des objectifs de zéro émission nette ou de neutralité carbone. Cependant, à l’heure actuelle, des intérêts particuliers freinent la transition verte de la région. Même si le soutien aux initiatives vertes augmente, il reste naissant. Les industries des combustibles fossiles et des industries polluantes reçoivent encore souvent des subventions gouvernementales. Il est donc nécessaire d’opérer un changement de paradigme dans les structures d’incitation pour provoquer un réel changement.
Ce rapport s'appuie sur des recherches menées par l'Institut des affaires internationales de Singapour, ainsi que sur des entretiens avec un large éventail de parties prenantes, notamment des agences gouvernementales, des associations professionnelles, des entreprises, des institutions financières, des cabinets de conseil et des établissements universitaires.
Il a été lancé lors du Forum mondial durable (SWF) sur le thème « Permettre la transition verte de l'ASEAN dans un monde numérique » organisé par SIIA à Singapour, deux semaines seulement avant la 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Dubaï, aux Émirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023.- VNA
Le rapport présente les résultats de recherches et d'analyses sur un défi crucial auquel sera confrontée l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) dans les décennies à venir et souligne la nécessité d'équilibrer le programme de croissance économique pour réaliser des progrès matériels visant à élever sa société tout en réduisant son empreinte globale de gaz à effet de serre (GES).
Le rapport identifie trois leviers de changement clés qui pourraient potentiellement catalyser la transition verte de l’ASEAN. Cela inclut les efforts de l’agro-industrie, qui abandonne les combustibles fossiles à forte intensité de carbone au profit des énergies renouvelables et le développement des marchés du carbone.
Selon le rapport, pour poursuivre durablement ce modèle de croissance, les pays de l’ASEAN doivent réduire l’empreinte carbone de leurs secteurs de ressources tout en passant à des sources d’énergie plus propres pour alimenter leur base industrielle. Il doit inciter à ce changement sans paralyser les finances publiques ni ouvrir la porte à des abus. L’ASEAN doit bien exécuter sa transition verte pour conserver son avantage concurrentiel, d’autant plus que les principaux marchés du monde entier adoptent des réglementations et des règles commerciales qui exigent que des mesures de durabilité soient publiées, dans le but de réduire les émissions dans les chaînes d’approvisionnement.
La plupart des pays de l’ASEAN se sont déjà engagés à atteindre des objectifs de zéro émission nette ou de neutralité carbone. Cependant, à l’heure actuelle, des intérêts particuliers freinent la transition verte de la région. Même si le soutien aux initiatives vertes augmente, il reste naissant. Les industries des combustibles fossiles et des industries polluantes reçoivent encore souvent des subventions gouvernementales. Il est donc nécessaire d’opérer un changement de paradigme dans les structures d’incitation pour provoquer un réel changement.
Ce rapport s'appuie sur des recherches menées par l'Institut des affaires internationales de Singapour, ainsi que sur des entretiens avec un large éventail de parties prenantes, notamment des agences gouvernementales, des associations professionnelles, des entreprises, des institutions financières, des cabinets de conseil et des établissements universitaires.
Il a été lancé lors du Forum mondial durable (SWF) sur le thème « Permettre la transition verte de l'ASEAN dans un monde numérique » organisé par SIIA à Singapour, deux semaines seulement avant la 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Dubaï, aux Émirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023.- VNA
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