Hanoï (VNA) - Venuau Vietnam au moment de l’épidémie de COVID-19, Richard Ribiangtai, unBritannique de 50 ans s’est retrouvé en grand difficulté. Grâce à lasolidarité locale, il a obtenu une aide au logement, de la nourriture etmême de l’argent. Il en est encore ému et à depuis décidé de rester auVietnam pour enseigner gratuitement l’anglais et exprimer sareconnaissance.
RichardRibiangtai aime l’expérience de vivre à l’étranger, de travailler dur etconstruire sa carrière. Il a vécu en Thaïlande pendant trois ans et enInde pendant deux ans. À la fin de 2019, il est venu au Vietnam etchoisi la ville de Hai Phong (Nord) pour y vivre et travailler. C’estaussi le moment où l’épidémie de COVID-19 a éclaté au Vietnam.
"J’ai bénéficié d’un hébergement gratuit quand j’étais sans-abri"
"Après avoir perdu mon emploi en Thaïlande à la fin de 2019 et enraison de quelques problèmes avec les papiers, j'ai eu la chance devenir visiter le Vietnam. Au début, je pensais seulement voyager etdécouvrir le pays. J’ai été toutefois très vite séduit et j’ai décidéd’y rester pour y travailler. A ce moment-là, ma santé n'était pas bonneet mon travail n'était pas non plus stable. De plus, j’étais seul, sansfamille ni amis. Malgré tout, les gens d’ici ont été très amicaux etouverts", se souvient-il.
N'ayant plus d'argent pour vivre, Richard Ribiangtai a pu compter sur lasolidarité des Vietnamiens pour obtenir un logement, de la nourritureou encore de l’argent. "J'ai dû emprunter de l’argent à un amivietnamien parce que je n'avais plus rien. Un autre m’a également aidéquand j’étais sans-abris. J’ai vécu chez lui sans payer de frais.Auparavant, quelques personnes m’apportaient encore de la nourrituregrâce à des organisations caritatives qui avaient compris que je n’avaisplus un sou", a partagé Richard.
Au moment où le Vietnam a véritablement contrôlé l'épidémie du COVID-19,M. Richard Ribiangtai était de nouveau capable de trouver un emploiconvenable et stable. Cependant, il déclaré qu’il voulait dénicher unemploi à mi-temps pour avoir le temps de faire du bénévolat. "je voudrais exprimer ma reconnaissance envers le Vietnam", a dit-il.
Richard a participé à quelques organisations caritatives qui lui ont permis de mieux comprendre les us et coutumes du Vietnam.
"J'enseigne gratuitement l'anglais à Hai Phong (Nord). Dans laclasse, il y a des enfants et des adultes. Via mes cours d’anglaisgratuits, la communication en anglais des enfants s’est nettementaméliorée. Quant aux adultes, ils viennent participer à mes coursd’IELTS. En outre, j’organise encore tous les dimanches des événementsafin d’aider les participants à communiquer en anglais, avec moi etentre eux", a partagé t-il.
Dang Dinh Minh, responsable de l'organisation FESC (Free EnglishSpeaking for Children) à laquelle Richard participe, a déclaré quel'activité principale de la FESC est d'organiser des événements gratuitsen anglais destinés aux élèves du primaire et des activités d’appel defonds. Richard est toujours enthousiaste. Sa méthode d’enseignement esttrès attrayante. De son côté, la FESC aide toujours Richard à s'intégrerau Vietnam. En particulier, il peut chercher à comprendre aisément laculture vietnamienne en général et celle de Hai Phong en particulier.
Outre l’enseignement de l’anglais, M. Richard et d'autres personnes ontcollecté des fonds pour un programme de bénévolat. Durant la période laplus critique du COVID-19, ils ont préparé des repas et ont distribuégratuitement environ 400 portions par jour aux gens en difficulté.
Selon Richard, le Vietnam s'est efforcé de prendre des mesures efficacesdans la lutte contre l'épidémie, récoltant ainsi des résultatspositifs. Pour lui, vivre au Vietnam, c’est une expériencemerveilleuse. - CVN/VNA