Ces dernières jours, un coin du Jardin botanique du Vietnam, dans la commune de Tam Hiep, district de Thanh Tri à Hanoï, est égayé par des fleurs de lilas des Indes. On l’appelle aussi le lilas d’été : il fleurit tard (selon les variétés entre la mi-juillet et la fin septembre) et la forme de ses fleurs fait penser à celles du lilas. Son nom scientifique est Lagerstroemia indica. Le Lilas des Indes est un arbuste vigoureux qui peut ressembler à un petit arbre, originaire de Chine et des régions tempérées et tropicales de l'Asie et de l'Australie. Sa rusticité est variable selon les régions mais si les étés sont chauds, il résistera mieux grâce à l'aoûtement du bois. Photo: Vietnamplus
Ce petit arbre érigé a une écorce grise et marron, lui donnant un aspect un peu marbré, qui se desquame ; pour mettre en valeur ce tronc, l'arbuste est parfois conduit en tige. Ses feuilles caduques, opposées, oblongues, obovales, mesurent 4 à 8cm de long, elles sont de couleur bronze lorsqu'elles sont jeunes avant de devenir vert foncé, puis prennent de belles couleurs rouge bronze à rouge feu à l'automne. De longues grappes de fleurs de 2 à 3cm de diamètre, en panicules de 10 à 20cm de long, se forment de juillet à septembre, avec des pétales froissés aux couleurs vives et brillantes : rose, rouge, violet, ou blanc. Photo: Vietnamplus
Le Jardin botanique du Vietnam dans le district de Thanh Tri, à Hanoï, compte environ 100 lilas des Indes de 13 à 15 ans, créant une scène merveilleuse, notamment dans la saison de floraison. La floraison des lilas des Indes peut durer jusqu’ à trois mois s’ils sont cultivés en nombre. Pour les arbres qui sont plantés seuls, leur floraison dure seulement un à deux mois. Chaque couleur des fleurs de lilas des Indes a un langage différent : le rouge symbolise le désir d'exprimer l'amour à quelqu'un ; le blanc représente l'amour pur et le rose est un aveu romantique et doux. Photo: Vietnamplus
Ces derniers jours, le Jardin botanique du Vietnam dans le district de Thanh Tri, à Hanoï, a attiré des centaines de visiteurs, venus pour se prendre en photo avec des fleurs de lilas des Indes. Les rayons lumineux du soleil d'automne pénètrent le feuillage des lilas des Indes, créant de très beaux angles. Le ticket d'entrée coûte 50.000 dongs. Par ailleurs, le comité de gestion du Jardin fournit également d’autres services tels que la location de costumes, de vélos, de bateaux... avec des prix allant de 20.000 dongs à 50.000 dongs. Il est encore possible de louer les services de photographes sur place si besoin. Photo: Vietnamplus
Les Hanoïens vous le diront, à chaque saison sa fleur. Le printemps est marqué par la beauté radieuse de la fleur de pêcher. À l’arrivée du Têt traditionnel (Nouvel An lunaire), le village horticole de Nhât Tân, arrondissement de Tây Hô, voit fleurir violettes, glaïeuls et autres dahlias. Mais ce sont les pêchers qui ont le plus la cote. Ils attirent des foules de jeunes, qui n’ont qu’une idée en tête : se faire photographier auprès d’un pêcher en fleurs. Car au Nord, cet arbre, avec sa floraison précoce, est le messager du printemps. Au Sud, c’est l’abricotier qui a droit à ce privilège. Photo: Vietnamplus
Au Nouvel An lunaire, qui marque traditionnellement le passage de l’hiver au printemps, il est de tradition de décorer sa maison d’un pied ou d’une branche de pêcher, en fleurs bien sûr. Un gage de chance et de prospérité pour l’année qui débute. Contrairement au jaune vif de la fleur d’abricotier, la fleur de pêcher arbore un modeste rose foncé, qui s’apparente «à la beauté douce et charmante d’une jeune fille», disent les poètes. La fleur de pêcher a un avantage sur ses concurrentes, dans la mesure où elle peut fleurir même pendant les hivers rigoureux. Selon la tradition, la fleur de pêcher peut chasser tous les démons et apporter aux gens une vie de paix et de bonheur. Photo: Vietnamplus
Depuis peu, la floraison des bauhinies égaie certaines rues de Hanoï, notamment la rue Bac Son. Les bauhinies s’épanouissent vers la fin de février et en mars dans la région de Nord-Ouest. Les bauhinies, plante emblématique de cette région, sont en pleine floraison à flanc de forêts, de montagnes et le long des sentiers menant aux villages de Diên Biên Dông, Muong Chà, Tuân Giao et Tua Chua dans la province de Diên Biên. Considérée par l’ethnie Thai comme la reine des fleurs, la bauhinie symbolise l’amour et la fidélité. La fleur est aussi belle qu'une fille Thai : une beauté éblouissante, rustique et humble; une beauté sauvage mais séduisante ...Photo: Vietnamplus
Le mois de mai est le moment où les Cassia fistula fleurissent à de nombreux coins de rue à Hanoi, notamment dans les rues comme Lê Trong Tân, Nguyên Dinh Thi, Lac Long Quân et autour du lac de l’Ouest. Cassia fistula a pour noms communs cassier, faux séné, faux caroubier, douche d’or, averse dorée, arbre de pluie dorée, casse, canéfier ou encore cytise indien. Les arbres sont couverts d’une abondante floraison jaune, où les feuilles sont à peine visibles. Les fleurs sont produites en grappes pendantes de 20 à 40 cm de longueur, voire 60 cm, garnies de nombreuses fleurs. Photo: Vietnamplus
À Hanoï, le lac de l’Ouest est renommé pour ses marais à lotus. Chaque week-end des mois de mai et juin, à la floraison des lotus, de nombreux jeunes Hanoïens y affluent pour se photographier auprès de cette fleur élue emblème national. Des pontons ont même été aménagés pour pénétrer au plus profond des zones humides sans se salir. Beaucoup de jeunes filles arborent la tunique traditionnelle, l’ao dài. La commune d'An Phu, située au sud-ouest du district de My Duc, à environ 50 km du centre-ville de Hanoï, est aussi un lieu connu pour ses mares à lotus. En venant ici en été, les visiteurs passe un moment extrêmement intéressant, se sentant comme perdus dans la vallée des lotus. Photo: Vietnamplus
Les Hanoïens l’assurent : l’automne est la plus belle saison dans la capitale. Pas de pluie, températures clémentes, soleil généreux et agréable même au zénith. Le soir, le parfum des «fleurs de lait» (hoa sua) se répand dans toutes les rues. Cette fleur discrète est l’une des plus typiques de Hanoï. Elle provient de l’alstonia (Alstonia scholaris), un arbre planté un peu partout dans la ville, surtout dans les rues Nguyên Du, Quang Trung, Trân Hung Dao, Bà Triêu, Hàng Dâu, Thanh Niên, etc. Elle a inspiré des générations de poètes. Les arbres d’Alstonia scholaris prennent également part au charme de Hanoï, qui la distingue de toute autre ville du pays. Photo: Vietnamplus
Autre fleur d’automne, le chrysanthème, qui signifie étymologiquement «fleur d’or». Elle est très appréciée car elle est censée porter chance et prospérité. Ici au Vietnam, elle embellit salons et balcons. La marguerite (cuc hoa mi), de la même famille que le chrysanthème, est une fleur plutôt rare. Chaque week-end, de nombreux Hanoïens se rendent dans les jardins de marguerites pour prendre de belles photos. En hiver, le climat, souvent rigoureux, n’empêche pas les Hanoiens de partir à la découverte des fleurs hivernales, surtout les tournesols sauvages (da quỳ) en novembre à Ba Vi et en décembre à Gia Lâm (en banlieue de la capitale). Photo: Vietnamplus