Un Chinois emprisonné pour appropriation de documents d'Etat

Le Tribunal populaire de Hanoi a condamné mercredi Wu Wen Song, de nationalité chinoise, à 30 mois d'emprisonnement ferme pour "appropriation de documents secrets d'Etat" en vertu de l'article 263, alinéa 1 du Code pénal de la République socialiste du Vietnam.
Le Tribunal populairede Hanoi a condamné mercredi Wu Wen Song, de nationalité chinoise, à 30mois d'emprisonnement ferme pour "appropriation de documents secretsd'Etat" en vertu de l'article 263, alinéa 1 du Code pénal de laRépublique socialiste du Vietnam.

Selon l'acted'accusation, Wu, né en 1981, a déclaré être entré au Vietnam en qualitéde touriste le 22 août 2012 avec Hu Zi, un compatriote avec qui ilavait fait connaissance par Internet et appris de lui des astuces pourvoler de l'argent dans les distributeurs ATM.

A Hanoi,ils ont installé un dispositif pour copier les données des cartesbancaires dans un guichet automatique de la banque commerciale paractions Dông A du 361 rue Truong Chinh, et ont ensuite fabriqué defausses cartes pour retirer de l'argent. Ces cartes n'ont toutefois pasfonctionné.

Le 28 août 2012 à midi, Hu Zi est retournédans l'ATM de cette banque pour installer les dispositifs délictueux. Lelendemain matin, Wu est venu les démonter pour faire de fausses cartes,mais a été pris en flagrant délit par la police.

Selonles enquêteurs, aucune personne du nom de Hu Zi n'est entrée au Vietnamle 22 août 2012, comme Wu l'a affirmé, raison pour laquelle la procéduren'a été engagée qu'à son encontre. -AVI

Voir plus

Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.