Toxicomanie : Améliorer le traitement sur une base communautaire

La drogue n’est plus un jeu. Toute la communauté doit œuvrer à la lutte contre ce fléau qui continue de faire des ravages et cause la mort prématurée de nombreux jeunes.
La drogue n’est plus unjeu. Toute la communauté doit œuvrer à la lutte contre ce fléau quicontinue de faire des ravages et cause la mort prématurée de nombreuxjeunes.

Lors d’un séminaire consacré au traitement de latoxicomanie sur une base communautaire, organisé récemment à Hô ChiMinh-Ville, Zhuldyz Akisheva, directrice de l’Office des Nations uniescontre la drogue et le crime (ONUDC) au Vietnam, a déclaré : «Le Vietnamdispose actuellement d’un cadre juridique solide pour supporter lessoins et le traitement des toxicomanes, mais ses mécanismes etpolitiques n’ont pas été encore appliqués parfaitement dans la réalité».D’après elle, il faut davantage d’investissements et de modèlesefficaces pour prendre des mesures de désintoxication volontaire destoxicomanes. Sans oublier que la participation de toute la populationest très importante dans la lutte contre les stupéfiants ainsi que dansla réinsertion sociale des toxicomanes.

Des chiffres inquiétants

Toujoursselon la représentante de l’ONUDC, les toxicomanes ont besoin d’unenvironnement amical de la communauté plutôt que de la stigmatisation etde la discrimination. Par conséquent, il importe d’établir des chaînesde services spécifiques, divers, accessibles et à faible coût, pour euxet leurs familles. Les interventions médicales, les soins et lestraitements devraient être mis en œuvre sur la base de la volonté etd’un accord des patients après qu’ils en aient été pleinement informés.

Selonle rapport du Comité national pour la prévention et la lutte contre lesida, la toxicomanie et la prostitution, jusqu’en décembre 2013, leVietnam comptait plus de 180.000 usagers de drogues gérées, soit uneaugmentation de 5% par rapport à l’année précédente. Toutefois, lenombre réel de toxicomanes est plus élevé, parmi lesquels leshéroïnomanes qui représentent 75% des cas, suivis par les consommateursde drogues de synthèse (10%), d’opiacés (7%), de cannabis (1,7%)...L’injection intraveineuse des héroïnomanes est une des principalescauses de contamination par le VIH/Sida au Vietnam.

Résultats encourageants de Hô Chi Minh-Ville

LeComité populaire de Hô Chi Minh-Ville a demandé au Service municipal dela santé d’élaborer un projet en vue d’étendre le traitement préventifdes héroïnomanes dépendants à la méthadone pour la période 2014-2016.

LeComité populaire municipal a aussi demandé au Service du travail, desinvalides de guerre et des affaires sociales de coopérer avec celui dela santé dans la mise en œuvre de ce traitement (gratuit et/ou payant)aux centres de consultation et de désintoxication (CCD). Il s’agitd’identifier les patients pouvant bénéficier gratuitement ou non de cessoins.

Le Vietnam compte actuellement 74 établissements dedésintoxication à la méthadone répartis dans 25 provinces, et 14.785patients. D’ici à 2015, le pays espère traiter 80.000 toxicomanes à laméthadone.

C’est depuis mai 2008 que ce programme a étélancé à Hô Chi Minh-Ville dans trois arrondissements pour soigner 750opiomanes. Les résultats sont remarquables : réduction du risque detransmission du VIH, baisse du nombre d’opiomanes, diminution de lamortalité.

Depuis mai 2012, la ville a vulgarisé leprogramme pour la période 2012-2015. Elle a prévu d’ouvrir en plus deuxCCD et douze antennes assurant la distribution de la méthadone dansquatorze arrondissements. -VNA

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