Thua Thiên-Huê (Centre) a récolté les premiers fruits des mesures de modernisation de la pêche prévues dans le cadre du plan d’action du Comité populaire provincial sur la stratégie maritime jusqu’à 2020.

Cinq ans d epuis la mise en application de la politique de développement de l’économie maritime, les pêcheurs ont investi dans l’achat de nouveaux navires de pêche. Les petits bateaux de faible puissance sont remplacés par d’autres développant plusieurs centaines de CV qui favorisent les longs séjours de pêche en mer.

«Grâce au crédit à taux préférentiel, j’ai acheté un bateau de 250 CV qui me permet de pêcher des espèces de poissons dont le cours est élevé», a fait savoir un pêcheur de la commune de Phu Hai, district de Phu Vang.

La qualité des bateaux s’est nettement améliorée, plusieurs développant jusqu’à 340 CV et étant équipés d’un GPS, d’un dispositif de communication radio et d’un sonar. Les pêcheurs ont investi en moyenne un milliard de dôngs dans l’acquisition d’un nouveau navire.

«La flotte de Thua Thiên-Huê compte aujourd’hui près de 12.000 bateaux de pêche, dont 226 de plus de 90 CV réservés à la pêche hauturière», a indiqué le Docteur Nguyên Quang Vinh Binh, directeur du Département de l’exploitation et de la protection des ressources marines de Thua Thiên-Huê.

L’exploitation des ressources halieutiques de la province a connu une hausse considérable, passant de 22.000 tonnes en 2006 à 27.000 tonnes en 2011, selon le Département de l’exploitation et de la protection des ressources marines de Thua Thiên-Huê.

Pour s’entraider dans l’exploitation aquatique et la défense de la souveraineté territoriale, les pêcheurs ont créé 57 groupes de production en mer. Un groupe de secours a été également mis en place dans le district de Phong Diên. Fort de 20 membres, cette unité a permis de ramener en lieu sûr de nombreux bateaux lors du passage de tempêtes.

En deux ans, le modèle du «groupe de solidarité en mer», lequel vise à créer une liaison et une force commune dans l’exploitation des zones de pêche hauturières, est devenu un exemple qui a été largement multiplié. Chaque groupe a son statut juridique et reçoit les aides des branches concernées, que ce soit dans la fourniture des équipements de sûreté ou les informations nécessaires pour la pêche en Mer Orientale.

De son côté, la Direction générale des garde-frontières maintient une liaison étroite avec les pêcheurs. En plus des aides matérielles, elle prend toujours en charge le travail de sensibilisation des pêcheurs sur les droits sur la mer et les îles, sur les nouvelles politiques du Parti et de l’État pour les encourager à rester le plus longtemps possible en mer et à défendre la souveraineté maritime de la Patrie. – AVI