Le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva a refusé de démissionner lundi matin, alors que des dizaines de milliers de "chemises rouges" s'approchaient de son quartier général de crise en demandant des élections anticipées.
Les premiers manifestants arrivaient en milieu de matinée devant le 11e régiment d'infanterie, à une vingtaine de kilomètres du centre-ville, où le gouvernement s'est retranché avec l'état-major militaire, a-t-on appris de l'AFP.
Environ 2.000 soldats avaient été mobilisés autour du régiment, et trois hélicoptères étaient prêts à décoller si le gouvernement devait être évacué.
"Les manifestants demandent la dissolution du Parlement aujourd'hui (lundi) à midi. La coalition a estimé que cette demande ne pouvait être acceptée", a déclaré Abhisit en direct sur toutes les télévisions publiques du pays.
Il a affirmé que les élections doivent être réalisées selon les règlements en vigueur et que le gouvernement doit écouter toutes les couches sociales et pas seulement les manifestants.
"Le chaos ne sera pas provoqué par le gouvernement et je veux rassurer la population sur le fait qu'il continuera de travailler", a-t-il ajouté.
Ces manifestations ont eu une influence sur le tourisme. Selon François Quenault, directeur exécutif du voyagiste thaïlandais Trans Travel Co. Ltd, le nombre de voyages annulés par des touristes européens est resté faible tandis qu'un important nombre de touristes japonais et asiatiques de sa compagnie ont renoncé à leur visite de Bangkok.
Dang Khoi Nguyen, représentant en chef de Vietnam Airlines dans ce pays, a annoncé une chute de 15-20% du nombre de touristes vietnamiens à Bangkok par voie aérienne en comparaison avec la 1ère semaine de mars. Cependant, Vienam Airlines propose encore trois vols quotidiens à destination de la Thaïlande. A noter que l'ambassade du Vietnam à Bangkok a mis en service une ligne rouge (+66-818144403) au service de tous les citoyens vietnamiens.
Les touristes ont été conseillés de s'éloigner des manifestations et des objets suspects dans les lieux publics.-AVI
Les premiers manifestants arrivaient en milieu de matinée devant le 11e régiment d'infanterie, à une vingtaine de kilomètres du centre-ville, où le gouvernement s'est retranché avec l'état-major militaire, a-t-on appris de l'AFP.
Environ 2.000 soldats avaient été mobilisés autour du régiment, et trois hélicoptères étaient prêts à décoller si le gouvernement devait être évacué.
"Les manifestants demandent la dissolution du Parlement aujourd'hui (lundi) à midi. La coalition a estimé que cette demande ne pouvait être acceptée", a déclaré Abhisit en direct sur toutes les télévisions publiques du pays.
Il a affirmé que les élections doivent être réalisées selon les règlements en vigueur et que le gouvernement doit écouter toutes les couches sociales et pas seulement les manifestants.
"Le chaos ne sera pas provoqué par le gouvernement et je veux rassurer la population sur le fait qu'il continuera de travailler", a-t-il ajouté.
Ces manifestations ont eu une influence sur le tourisme. Selon François Quenault, directeur exécutif du voyagiste thaïlandais Trans Travel Co. Ltd, le nombre de voyages annulés par des touristes européens est resté faible tandis qu'un important nombre de touristes japonais et asiatiques de sa compagnie ont renoncé à leur visite de Bangkok.
Dang Khoi Nguyen, représentant en chef de Vietnam Airlines dans ce pays, a annoncé une chute de 15-20% du nombre de touristes vietnamiens à Bangkok par voie aérienne en comparaison avec la 1ère semaine de mars. Cependant, Vienam Airlines propose encore trois vols quotidiens à destination de la Thaïlande. A noter que l'ambassade du Vietnam à Bangkok a mis en service une ligne rouge (+66-818144403) au service de tous les citoyens vietnamiens.
Les touristes ont été conseillés de s'éloigner des manifestations et des objets suspects dans les lieux publics.-AVI