Sur terre et en mer, unis pour réduire la pollution plastique

Environ 80% de toute la pollution marine provient de déchets plastiques. Il est plus que jamais urgent d’arrêter ce désastre pour les océans.

Hanoi (VNA) – Environ 80% de toute la pollution marine provient de déchets plastiques. Il est plus que jamais urgent d’arrêter ce désastre pour les océans.

Sur terre et en mer, unis pour réduire la pollution plastique ảnh 1Collecte des déchets plastiques marins à Dà Nang (Centre). Photo: VNA

Selon le Forum économique mondial, plus de huit millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les océans chaque année - l’équivalent d’une benne à ordure chaque minute. Près de 80% des débris marins sont d’origine terrestre et le Vietnam est l’un des 20 pays les plus touchés.

Environ trois milliards de personnes vivent de la mer. La pollution plastique influence non seulement la qualité de l’environnement et les écosystèmes marins, mais encore les activités économiques des habitants du littoral.

Lutte sur tous les fronts

En 2018, lors de conférences internationales et régionales, le Vietnam a proposé de nombreuses initiatives dans la gestion des débris plastiques marins. Notamment un projet intitulé "Établissement d’un partenariat régional pour la gestion des déchets plastiques dans les mers d’Asie de l’Est" et d’autres initiatives afin de promouvoir la création d’un mécanisme de coopération mondiale. Ces idées ont pour objectif d’accélérer la coopération, de renforcer la coordination régionale et de partager des expériences avec des organisations internationales.

"Le pays ambitionne de créer un mécanisme de gestion des déchets plastiques au niveau régional tout en élevant les connaissances des habitants en la matière. Il souhaite voir les pays partager leurs idées afin de réduire le volume de déchets plastiques", fait savoir Ta Dinh Thi, chef de l’Administration des mers et des îles du Vietnam (VASI, revant du ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement).

Dans le cadre de ce projet, la VASI est chargée d’être coordonnatrice dans la gestion des déchets plastiques en mer et de déployer cette initiative en coopération avec les organismes concernés.

En outre, l’Institut de recherche sur la mer et les îles a comme tâche de réaliser le projet "Études et évaluation de la situation des déchets plastiques au Vietnam - Proposition de solutions pour la contrôler". Sans compter une stratégie et des plans d’action sur la gestion des déchets plastiques dans les mers d’Asie de l’Est sur la base de la mobilisation et de la création de ressources financières durables.

Sur terre et en mer, unis pour réduire la pollution plastique ảnh 2Près de 80% des débris marins sont d’origine terrestre. Photo: VNA

Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement, quant à lui, révise le cadre juridique de gestion des risques liés aux déchets plastiques rejetés en mer afin de renforcer la surveillance. Il doit élaborer un statut sur le contrôle de l’utilisation et du rejet des déchets plastiques par les activités militaire, économique et touristique, et les recherches scientifiques en mer.

D’après la VASI, le Vietnam devrait soutenir la recherche de solutions technologiques appropriées pour améliorer l’efficacité de la collecte, du traitement et du recyclage des produits plastiques à la source afin de minimiser leurs rejets dans l’environnement. Il est aussi nécessaire d’étudier, d’élaborer et de promulguer des solutions de gestion des matériaux plastiques endommagés ou périmés tels que filets, flotteurs et emballages plastiques.

Meilleure gestion

Les politiques de réduction des déchets plastiques dans les régions littorales devraient être incorporées dans les objectifs de développement de la stratégie de "Développement économique de la mer bleue" et de "Contrôles de la pollution causée par les déchets plastiques dans les régions littorales". 

Elles concernent la responsabilité des fabricants et distributeurs d’emballages en plastique en matière de fiscalité environnementale, de collecte des emballages… Pour les régions littorales, il faut aussi des politiques de contrôle de ces déchets par les voyagistes et autres professionnels du tourisme. Notamment, il faut renforcer les politiques de coopération dans la gestion de ces déchets.

"Il est urgent de réviser les textes juridiques concernant la gestion des risques provoqués par les déchets plastiques", souligne le directeur de l’Institut de recherche sur la mer et les îles, Nguyên Thê Tuân.

Dans l’immédiat, la VASI doit coopérer avec les organismes concernés pour évaluer la situation de la pollution dans les régions littorales. Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnent, quant à lui, doit diriger l’évaluation de l’état des technologies du pays pour ramasser, trier, transporter et recycler ces déchets, en vue de proposer des projets expérimentaux dans l’avenir. – CVN/VNA

Voir plus

Photo d'illustration: VNA

Hô Chi Minh-Ville envisage de restreindre les véhicules polluants dans les zones à haut risque environnemental

Bui Hoa An, directeur adjoint du Service de la construction de Hô Chi Minh-Ville, a indiqué que son Service avait envoyé un document demandant aux services et organismes concernés d’étudier et de proposer des mesures pour limiter la circulation des véhicules à fortes émissions dans les zones présentant un risque élevé de pollution, notamment de pollution de l’air.

Le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO approuve l'ajustement des limites du site du patrimoine naturel mondial du Parc national de Phong Nha - Ke Bang (province vietnamienne de Quang Tri) pour inclure également le Parc national de Hin Nam No (province lao de Khammouane).

L'UNESCO approuve l'extension d'un site du patrimoine naturel mondial englobant deux parcs nationaux du Vietnam et du Laos

Le 13 juillet, lors de sa 47e session à Paris, le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a approuvé l'ajustement des limites du site du patrimoine naturel mondial du Parc national de Phong Nha - Ke Bang (province vietnamienne de Quang Tri) pour inclure également le Parc national de Hin Nam No (province lao de Khammouane). Le site élargi porte désormais le nom de "Parc national de Phong Nha - Ke Bang et Parc national de Hin Nam No".

Selon Daniel Herrmann, chef du pôle politique climatique à la GIZ, si le Vietnam tire pleinement parti des leçons de l’Europe, il pourra éviter de nombreuses erreurs initiales et accélérer son processus de mise en œuvre. Photo : NDEL

La transition verte ne réussira que si elle est équitable

Le Vietnam met progressivement en œuvre des actions concrètes pour concrétiser son engagement à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Entretien avec Daniel Herrmann, chef du pôle politique climatique à l’ l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Une tortue de mer albinos. Photo : Six Senses Con Dao

Une tortue marine albinos voit le jour dans une station balnéaire de Côn Dao

Dans l’archipel préservé de Côn Dao, au large des côtes vietnamiennes, la nature continue de révéler ses merveilles. Récemment, une tortue marine albinos est née dans un nid de 115 œufs dans une station balnéaire de Côn Dao, un phénomène rare observé pour la deuxième fois en deux ans dans cette zone.

En décembre 2023, le Vietnam comptait plus de 74 millions de motos immatriculées à l’échelle nationale. Photo : VNA

Les normes d’émission pour les motos devraient être publiées en juillet

Selon le projet, les motos produites avant 2008 seront soumises au niveau d’inspection le plus bas, le niveau 1, tandis que celles fabriquées à partir de 2008 seront évaluées selon une norme plus élevée. Des règles similaires s’appliqueront également aux véhicules motorisés, le niveau 1 étant appliqué à ceux fabriqués avant 2016.

Activités sportives dans le cadre du programme « Saison du tourisme balnéaire de Da Nang », en avril 2025. Photo : VNA

Protéger les mers pour un tourisme durable

Avec plus de 3.260 km de côtes, de nombreuses plages magnifiques et des écosystèmes marins diversifiés, le Vietnam est une destination attrayante pour les touristes. Dans sa stratégie de développement touristique à l’horizon 2030, le Vietnam donne la priorité au tourisme balnéaire, aux sports nautiques et aux loisirs en mer.