Soin de la sante mentale au Vietnam, un imperatif hinh anh 1

L'intervention psychologique est cruciale à l'égard du développement intégral d'un enfant. Photo : VNA/CVN 

Hanoï (VNA)- Après l'épidémie de COVID-19, le taux de Vietnamiens présentant des troubles mentaux a tendance à augmenter. Il est tout aussi important de prendre soin de leur santé mentale que de leur santé physique.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé mentale est un état de bien-être mental qui permet aux individus de faire face aux sources de stress de la vie, de réaliser leur potentiel, d'apprendre efficacement et de contribuer positivement à leur communauté.

La santé mentale est une partie intégrante de la santé et du bien-être, qui sont essentiels pour la prise de décisions, la création de relations et la construction du monde dans lequel nous vivons. C'est pourquoi maintenir une bonne santé mentale est crucial tout au long de la vie d'une personne et est également une tâche importante pour les professionnels de la santé mentale.

Selon les statistiques de 2022 sur la santé mentale au Vietnam, environ 14,9% de la population, soit près de 15 millions de personnes, présentent l'un des 10 troubles mentaux courants. Il est important de noter que le terme "troubles mentaux" englobe une variété de conditions, dont la schizophrénie, qui ne représente que 0,4% de la population, tandis que d'autres tels que la dépression et l'anxiété touchent environ 5-6% de la population.

Chez les enfants, qui ont une santé mentale et physique encore fragile, il est important de leur fournir un soutien et des services de soins pour traiter des problèmes tels que l'autisme, l'hyperactivité et les difficultés scolaires, afin qu'ils puissent mieux s'intégrer à la vie et aux études.

Élargir le système de soin

Malgré la prévention précoce et les traitements efficaces, de nombreux cas ne sont pas détectés à temps pour une intervention spécifique en raison du manque de personnel qualifié dans ce domaine. Le domaine de la psychologie et les traitements non médicamenteux ne sont pas encore suffisamment développés, ce qui pose des difficultés pour soutenir les patients.

Selon un représentant du ministère de la Santé, au Vietnam, seuls certains hôpitaux disposent de spécialistes dans les départements de santé mentale, ce qui limite l'accès aux traitements dans les provinces et les zones reculées.

L'épidémie de COVID-19 a eu des conséquences graves sur la santé physique et mentale des professionnels de la santé et des habitants. Nombreux d'entre eux ont dû faire face à la dépression, à l'anxiété et à la phobie. Cependant, la situation ne s'est pas beaucoup améliorée. Il est donc nécessaire de développer le système de soins psychologiques dans les établissements médicaux, et mettre en place une stratégie pour réaliser efficacement la consultation et la guérison.

"Il est important de mettre en place des psychothérapies et des méthodes d'intervention sans médicaments", déclare Luong Ngoc Khuê, chef du Département de l'administration des services médicaux relevant du ministère de la Santé.

Afin de résoudre les problèmes de santé mentale dans le pays, le Plan national de prévention et de lutte contre les maladies non transmissibles et les troubles mentaux pour la période 2022-2025 a été approuvé. Il met l'accent sur la nécessité de "renforcer le contrôle des risques et la détection précoce des maladies, de gérer méthodiquement les troubles mentaux tels que les trouble bipolaire et panique afin de protéger et d'améliorer la santé physique et mentale des Vietnamiens", souligne M. Khuê.

Pour une bonne santé mentale

1. Comprendre l’émotion du soi

2. Faire plus de gym

3. Suivre un régime alimentaire sain

4. Se reposer suffisamment

5. Consommer de l’alcool avec modération

6. Garder le lien avec les proches

7. Faire des travaux selon ses capacités

8. S’accepter soi-même

9. Demander du soutien en cas de besoin

10. Prendre soin des autres. – CVN/VNA