Un séminaire ayant pour thème''Réduction des risques commerciaux avec l'Afrique" s'est ouvertmercredi dans la mégapole du Sud, sous l'égide conjointe du Centre duCommerce international (ITC) et de l'Organisation internationale de laFrancophonie (OIF).
Selon le ministère de l'Industrie et du Commerce, le chiffre d'affairesdes échanges commerciaux entre le Vietnam et le continent africain aatteint près de trois milliards de dollars et enregistré ces dernièresannées une croissance moyenne de 30%.
L'Afrique disposeactuellement de trois programmes de coopération avec le Vietnam. Asavoir le renforcement de la promotion commerciale entre les deuxparties, le développement de l'exportation des produits d'artisanat, leprojet d'assistance aux petites et moyennes entreprises (PME)vietnamiennes, financé par la Suisse.
Le Vietnam aétabli les relations diplomatiques avec 50 pays africains et signé unaccord commercial bilatéral avec 15 pays de ce continent, granddemandeur en matière de marchandises vietnamiennes, notamment desproduits de consommation et agricoles.
L'importation etl'exportation de marchandises vers l'Afrique font face à d'importantesdifficultés, telles que des taxes d'importation élevées allant de 5% à40% et imposée sur la quasi-totalité des exportations, l'instabilitésocio-politique, l'obligation de faire appel à un intermédiaire quiengendre des frais commerciaux élevés, l'étiquetage qui doit être écriten français ou en anglais...
De plus, puisque le Vietnamne dispose d'aucune banque en Afrique. Selon Alain Chevalier, expert del'ITC, les paiements et l'assurance des marchandises sont difficiles àobtenir et les entreprises vietnamiennes comme africaines ne sont passpécialement actives dans le sondage des marchés et les échangesd'informations en vue d'une coopération durable.-AVI
À Hô Chi Minh-Ville, la filière soja prend une nouvelle dimension
Implanté sur un site de 11,2 hectares, le complexe de VAL intègre les plus hautes normes internationales en matière de transformation des oléagineux. L’installation comprend huit silos de stockage d’une capacité totale de 120.000 tonnes, équipés de systèmes automatisés de contrôle de la température et de l’humidité afin de garantir une qualité stable des matières premières.