C'est ce qu'a indiqué Pham Van Khanh, directeur adjoint du Servicemunicipal des ressources naturelles et de l'environnement lors d'unséminaire international intitulé "Environnement et Hanoïens", organiséjeudi et vendredi à Hanoi par le ministère des Ressources naturelles etde l'Environnement, la Fondation Rosa Luxemburg Stiftung (RLS) et leCentre d'éducation et de communication sur l'environnement, enl'honneur du Millénaire de Thang Long-Hanoi et du 35e anniversaire dela création de l'Association d'amitié Vietnam-Allemagne.
Il a indiqué qu'outre l'amélioration de la conscience de la population,la capitale appliquerait simultanément plusieurs mesures telles que lerenforcement des contrôles du respect de la réglementation surl'environnement, et la sanction sévère des infractions, l'applicationde mécanismes, de politiques et d'aides financières pour la collecte,le transport, le traitement des déchets et des eaux usées, ainsi que laplantation d'arbres.
Selon lui, la pollution dans lacapitale a tendance à s'aggraver. Actuellement, le volume journalier derejet de déchets ménagers par Hanoi est estimé à 5.000 tonnes, celuid'eaux usées par les industries, à 120.000 m3.
Ladirectrice de RLS au Vietnam, Dorit Lehrak, a estimé que le problème del'environnement auquel le Vietnam fait face est le même que celui querencontre les autres pays en développement en Asie. L'Allemagne a eubesoin de 30 années pour établir un équilibre entre développementéconomique et protection de l'environnement, a-t-elle précisé avantd'ajouter que les efforts isolés des administrations et organismespublics chargés de l'environnement ne seront pas efficaces si lapopulation n'y contribue pas. - AVI