Securite et developpement maritimes : mecanisme de cooperation internationale pour l’Asie hinh anh 1Colloque international "La sécurité et le développement maritimes : coopération internationale et partage d’expériences Asie-Europe" se tient les 9 et 10 juin à Ha Long. Photo: VNA

Quang Ninh (VNA) – Après deux jours de travail, le colloque international intitulé ​"La sécurité et le développement maritimes : coopération internationale et partage d’expériences Asie-Europe" s’est clôturé le 10 juin à Ha Long, province de Quang Ninh (Nord), avec plus de 20 interventions et 250 opinions en débat.

Lors du colloque, les délégués ont souligné la nécessité d’établi​r un mécanisme de coopération internationale sur la sécurité et la sûreté en mer en Asie de l’Est.  

A la 4ème séance de travail, le 10 juin, ils ont étudié la structure sécuritaire de la région et certains mécanismes de coopération maritime multilatérale dans le monde entier en vue de chercher un modèle approprié pour la région.

Les experts ont recommandé aux pays de la région de stimuler les dialogues sur l'amélioration des capacités, d’élaborer un système d’échange de l'information ainsi qu’un programme d'action commun. Ils ont également insisté sur la ​nécessité de créer un mécanisme de sécurité collective pour l'Asie ​calqué sur le modèle européen.

S’agissant du règlement des différends en mer, plusieurs experts juridiques européens ont indiqué que le recours à des tribunaux internationaux serait un moyen efficace.

D’après le professeur Erik Franck, membre de la Cour permanente d'arbitrage (CPA), en tant qu’organisation internationale, l'ASEAN pourra étudier le modèle de l’Union européenne, pour promouvoir la coopération et résoudre les différends.

Le juge Raul C.Pangalangan, de la Cour pénale internationale à La Haye, a souligné la nécessité d’organiser davantage d'échanges et de partages de l'information pour sensibiliser à l'importance et l'efficacité des tribunaux internationaux dans la résolution des différends internationaux en Asie, région qui a un faible taux de recours à la Cour internationale de Justice et à la Cour internationale d'arbitrage pour résoudre les différends.

La 5ème et dernière session a été consacrée à des moyens d'application des lois internationales et au règlement des litiges par la Cour d'arbitrage fondée en vertu de l’annexe VII de ​la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM). De nombreux orateurs ont souligné l'importance de cette Convention en général et du mécanisme de règlement des différends de la Convention en particulier.

Durant leurs discussions, les participants ont ​souligné que la volonté politique, l’​instauration de la confiance, le respect des principes et du droit international ainsi que le respect mutuel étaient la clé pour régler les différen​ds en matière de revendications territoriales et combler l’écart dans les capacités de protection ​des régions maritimes. -VNA