Retour au travail pour des milliers de travailleurs migrants à Hô Chi Minh Ville

Malgré la peur de la contamination au COVID-19, de nombreux travailleurs ont tout de même décidé de rester dans la mégapole du Sud pour attendre la reprise d’activité des usines.

Hanoi (VNA) - Malgré la peur de la contamination au COVID-19 et le flux des personnes de retour à la province natale, de nombreux travailleurs ont tout de même décidé de rester dans la mégapole du Sud pour attendre la reprise d’activité des usines.

Retour au travail pour des milliers de travailleurs migrants à Hô Chi Minh Ville ảnh 1Chaque jour, une centaine de personnes se rendent au travail à moto dans les provinces du Sud.Photo : VNA/CVN

Après plus de quatre mois d’activité très réduite en raison de la pandémie de COVID-19, c’est aujourd’hui l’heure de la reprise. C’est ainsi que les employés du secteur manufacturier sont appelés à reprendre graduellement le travail.


La joie et le soulagement du retour au travail

De retour à l'usine après 3 mois de chômage technique, Ngô Thi Hoi (39 ans) a été saisie par la situation de l’usine, laissée quasiment en état d’abandon. Mme Hoi raconte que l’augmentation du nombre d’infections parmi les travailleurs à l’usine au mois de juillet 2021 a fait paniquer la plupart des employés qui ne voulaient plus continuer à prendre des risques.

À ce moment-là, comme des milliers d'autres travailleurs, Mme Hoi pensait qu'elle ne prendrait qu'un demi-mois de congé, mais l'épidémie a obligé cette femme de Nghê An (Centre) à rester à la maison pendant plusieurs mois. Son mari, Phan Van Dinh, a continué de travailler selon le modèle ''trois sur place" (manger, travailler et dormir) dans une usine de bois de Binh Duong pendant un mois et demi. Puis, l'usine a également eu des personnes infectées et s’est mise à tourner au ralenti. Beaucoup d’employés, en manque de travail, décidèrent alors de rentrer dans leur province natale.

Le jour où l'entreprise a repris, Mme Hoi était heureuse de retourner dans le Sud. Travaillant dans cette usine depuis 20 ans, elle fait part de son état d’esprit: ''Grâce à la reprise des activités industrielles, j'aurai de l'argent pour m'occuper de toute la famille. Néanmoins, je m'inquiète pour mes deux petits enfants qui n'ont pas encore été vaccinés''.

Également de retour à l’usine, Nguyên Thanh Phong (originaire de An Giang), est moins inquiet pour sa femme et ses enfants qui ont déjà été infectés par le COVID-19 en juillet. C’est à cette époque que l’entreprise Vexos, où il travaille, a décidé de mettre en œuvre le modèle de "3 sur place". Les deux époux ont donc pris une pause temporaire et resté dans une pension accueillant 40 chambres, dans lequel ils connurent quelques cas "positifs" au COVID-19. La femme et les enfants de Phong durent ainsi rapidement être envoyés en zone de quarantaine.

Retour au travail pour des milliers de travailleurs migrants à Hô Chi Minh Ville ảnh 2Le premier jour de retour à l'usine de Nguyên Thanh Phong (droite) après près de 3 mois de séjour à la maison.Photo : Hông Luyên/CVN

Après 14 jours de soins et d’isolation, sa femme et leurs enfants se sont remis de la maladie. Après cette épreuve en vint une nouvelle, celle du chômage, qui a très fortement impacté le couple : "Cela a été une période très difficile, heureusement, aujourd’hui, nous pouvons tous les deux retourner travailler".

Préférer rester à Hô Chi Minh-Ville

La petite chambre de motel que Vo Son Thanh et sa femme (de Soc Trang) louent était remplie de rires plus que d'habitude lorsqu’ils furent autorisés à reprendre le travail, leur permettant de nouveau d’obtenir le salaire qui paye actuellement la construction de leur maison dans leur province natale.

Ce couple travaille pour PouYuen depuis plus de dix ans. Pendant l'épidémie, leur entreprise de chaussures, comptant pourtant 56.000 travailleurs, a été contrainte à fermer après plusieurs cas d’infections.

Sans travail ces derniers mois et malgré l’absence de ressources financières, Thanh et sa femme décidèrent de rester à Hô Chi Minh-Ville et heureusement restent en bonne santé. "En retournant au village natal, je n’aurais pas su quoi faire pour gagner de l'argent et payer mes dettes", a expliqué M. Thanh, qui était prêt à reprendre le travail à n’importe quel moment.

Malgré les difficultés, comme M. Thanh, de nombreuses personnes ont choisi Hô Chi Minh-Ville pour attendre le jour de la reprise des activités économiques.

C’est le cas aussi de Nguyên Thi Hông Luyên (39 ans, née à Quang Binh au Centre) qui a passé de longs jours tristes après que son usine eut fermée. Luyên vivait en effet seule dans une auberge alors que son mari et leurs trois enfants sont rentrés dans leur province natale.

Voyant le flux de personnes rentrant dans leurs provinces natales, la tentation fut grande pour Luyên de faire de même. Néanmoins, elle décida de rester, de se faire vacciner et d’attendre que l’épidémie se calme avant de reprendre le travail. 

Pour beaucoup de travailleurs migrants, la situation économique et sociale dans leurs régions de naissance offre que peu d’opportunités d’emploi, raison pour laquelle nombre d’entre eux employés à Hô Chi Minh Ville décidèrent d’y rester et de se tenir prêts pour la reprise de l’activité. -CVN/VNA

Voir plus

Source: Getty

La cybercriminalité, une « guerre sans fusils » à l’ère numérique

À l’ère de la transformation numérique accélérée, le cyberespace est devenu une base du fonctionnement économique, social et sécuritaire mondial. Cependant, parallèlement aux opportunités de développement, le monde fait face à des risques croissants liés à la cybercriminalité : vol de données, fraude, extorsion, attaques contre des infrastructures critiques.

L'ambassadeur de Cuba au Vietnam, Rogelio Polanco Fuentes. Photo: VNA

Plus de 615 milliards de dôngs collectés pour Cuba : le Vietnam témoigne de sa fraternité fidèle

Le Comité d’organisation du programme « 65 ans de solidarité Vietnam – Cuba », en coordination avec l’Union des associations des arts et des lettres du Vietnam, le journal Van hoc Nghê thuât et l’Association des musiciens vietnamiens, a organisé, le 18 octobre à Hanoï, la cérémonie de clôture de la campagne de soutien au peuple cubain, ainsi que la remise des prix et la représentation des œuvres primées du concours de composition de chansons intitulé « Vietnam – Cuba, le chant éternel de l’amitié solidaire ».

Phan Thiên Dinh, nouveau président du Comité populaire de la ville de Huê. Photo: VNA

Huê a son nouveau président du Comité populaire municipal

Le soir du 17 octobre, le Conseil populaire de la ville de Huê (8e législature) a tenu sa 27e session extraordinaire. À cette occasion, les délégués ont élu Phan Thiên Dinh, actuellement vice-secrétaire du Comité municipal du Parti et président de la Commission de l’économie et du budget du Conseil populaire municipal, au poste de président du Comité populaire de la ville de Huê pour le mandat 2021-2026.

Tran Thanh Man, membre du Bureau politique, secrétaire du Comité du Parti de l’Assemblée nationale (AN) et président de l’AN, et les députées à temps plein, les dirigeantes ainsi que les membres féminines des organisations du Parti relevant du Comité du Parti de l’AN. Photo: VNA

Anniversaire de l’Union des femmes du Vietnam : hommage aux femmes députées

À l’occasion du 95ᵉ anniversaire de la fondation de l’Union des femmes du Vietnam (20 octobre 1930 – 2025), Tran Thanh Man, membre du Bureau politique, secrétaire du Comité du Parti de l’Assemblée nationale (AN) et président de l’AN, a rencontré, le 17 octobre à Hanoï, les députées à temps plein, les dirigeantes ainsi que les membres féminines des organisations du Parti relevant du Comité du Parti de l’AN.