Restructuration : 75 groupes publics élaborent leurs projets
Selon le Département
des finances des entreprises, relevant du ministère des Finances, 75
groupes économiques publics et compagnies générales ont commencé à
élaborer leurs plans de restructuration.
Parmi ces
organisations figurent 52 groupes placés sous la direction de ministères
et 23 compagnies générales gérées par des administrations locales.
Le ministère des Finances donnera son avis sur 19 plans de
restructuration d'entreprises publiques. Ces plans doivent se baser sur
cinq contenus essentiels : stratégie des affaires commerciales à
l'horizon 2015 et vision 2020 liées étroitement à la planification du
secteur ; recentrage sur leurs domaines d'activité principaux et retrait
des investissements effectués hors du champ d'activité principal ;
prévision du nombre d'emplois/de postes en trop dans une optique de
reconversion des fonctionnaires ; garantie de la transparence des
informations et prévention des risques financiers et enfin,
restructuration financière des entreprises.
Selon la
demande du ministère des Finances, les groupes publics et compagnies
générales doivent élaborer leur plan de retrait des investissements hors
champ d’activité principale, calculer ainsi les capitaux dont ils
disposent réellement et ceux retirés. Chacun doit prévoir les demandes
de capitaux pour développer ses affaires commerciales conformément à la
stratégie de restructuration définie, pour traiter le problème des
postes en trop et pour définir quelles créances douteuses sont à régler
en priorité.
Le renouveau de l’entreprise publique - à
commencer par ces groupes et compagnies générales - est un impératif non
seulement au titre de la transition économique engagée comme précité,
mais aussi pour l’amélioration de l’efficience et de la rentabilité de
son activité, en vue d’une meilleure compétitivité. Or, selon le
Département de recherche sur la réforme et le développement des
entreprises, aujourd’hui encore les mécanismes de gestion plombent
l’efficience des investissements de ces entreprises. Bénéficiant de
plusieurs privilèges, l’entreprise publique a peu de motivation pour
s’améliorer sur ces points. Enfin, les mécanismes actuels d’évaluation
de ses performances n’ont toujours que peu ou pas d’effets concrets pour
l'empêcher d’employer inefficacement des capitaux publics. - AVI