Quand l’art va au-delà de la vision
Tous les mardis
après-midi, les petits malvoyants du collège Nguyên Dinh Chiêu (Hanoi)
participent à une classe de dessin dans le cadre du programme «L’art va
au-delà de la vision», financé par Mme Elisabeth Person, Suédoise. Cette
classe.
Tous les mardis
après-midi, les petits malvoyants du collège Nguyên Dinh Chiêu (Hanoi)
participent à une classe de dessin dans le cadre du programme «L’art va
au-delà de la vision», financé par Mme Elisabeth Person, Suédoise. Cette
classe, qui a débuté en 2011, est animée par la peintre Duong Ai Nhi.
Aujourd’hui, Duong Ai Nhi demande à ses élèves de dessiner sur le thème du printemps et du Têt traditionnel. Les enfants écoutent l’enseignante leur décrire des fleurs de pêcher, la couleur des pétales, des étamines... Mme Nhi a même apporté une branche de pêcher et leur fait toucher les fleurs. «Je ne sais pas comment les enfants s’imaginent la fleur. Mais, je vois leur sourire», dit-elle.
Apprendre aux malvoyants le concept des couleurs est très difficile. Mais les petits sont bien guidés par l’enseignante et les résultats sont surprenants. «Les premiers temps, ils ne coloraient par leurs dessins parce que la plupart n’ont jamais vu de couleurs. Maintenant, ils maîtrisent la chose», partage-t-elle.
Des œuvres à présenter
Mme Elisabeth Person a longtemps essayé de persuader la peintre Ai Nhi de devenir enseignante de la classe de dessin. La jeune femme refusait car elle ne croyait pas que les malvoyants pouvaient dessiner. Elle avait déjà croisé des peintres aveugles à l’étranger, mais ces derniers avaient pu voir le monde qui les entoure avant de sombrer dans la cécité, ce qui n’est pas le cas de la plupart des petits du collège Nguyên Dinh Chiêu.
Un joli dessin d’un élève.
Finalement, en 2011, elle a accepté. «Les
premiers dessins étaient des gribouillages sans aucun sens. Quatre ans
après, ils font s’extasier les gens. Beaucoup de peintres en restent
même bouche bée. Un vrai miracle !», estime Ai Nhi. Elle souhaite cette
année que le travail des enfants du collège Nguyên Dinh Chiêu soit
exposé et présenté au grand public, notamment aux passionnés d’art.
-CVN/VNA
Aujourd’hui, Duong Ai Nhi demande à ses élèves de dessiner sur le thème du printemps et du Têt traditionnel. Les enfants écoutent l’enseignante leur décrire des fleurs de pêcher, la couleur des pétales, des étamines... Mme Nhi a même apporté une branche de pêcher et leur fait toucher les fleurs. «Je ne sais pas comment les enfants s’imaginent la fleur. Mais, je vois leur sourire», dit-elle.
Apprendre aux malvoyants le concept des couleurs est très difficile. Mais les petits sont bien guidés par l’enseignante et les résultats sont surprenants. «Les premiers temps, ils ne coloraient par leurs dessins parce que la plupart n’ont jamais vu de couleurs. Maintenant, ils maîtrisent la chose», partage-t-elle.
Des œuvres à présenter
Mme Elisabeth Person a longtemps essayé de persuader la peintre Ai Nhi de devenir enseignante de la classe de dessin. La jeune femme refusait car elle ne croyait pas que les malvoyants pouvaient dessiner. Elle avait déjà croisé des peintres aveugles à l’étranger, mais ces derniers avaient pu voir le monde qui les entoure avant de sombrer dans la cécité, ce qui n’est pas le cas de la plupart des petits du collège Nguyên Dinh Chiêu.
Un joli dessin d’un élève.