La vie difficile desSDF de la gare de Hai Phong (Nord) a suscité chez Nguyên Van Tiên depuisson enfance, de la compassion pour ces personnes. Cette dernière l’aexhorté à créer un club appelé Nhân Ai (Charité) à Hô Chi Minh-Ville.
Nguyên Van Tiên est né et a grandi à côté de la garede Hai Phong. Lors qu’il était petit, il jouait régulièrement avec lesenfants vagabonds. Conscient de leurs incommodités, Tiên avait déjàl’idée en tête d’agir pour les aider dans son avenir.
En 2008, Tiên s’est lancé dans l’étude des sciences sociales ethumaines dans une école supérieure de Hô Chi Minh-Ville, tout enmaintenant son habitude de mieux étudier et comprendre la vie despauvres dans tous les coins de Hô Chi Minh-Ville. Par exemple, à partirde 22h00 jusqu’aux alentours de minuit, il consacre son temps à observeret à discuter avec les SDF. Le jour, lorsqu’il n’étudie pas, Tiên estbénévole dans le Centre de protection pour enfants handicapés etorphelins de Thi Nghè, à Hô Chi Minh-Ville dans l’objectif de mieuxsaisir la vie des enfants défavorisés.
En été 2008,après la fin de sa première année universitaire, Tiên eût l’idée decréer une association nommée Nhân Ai. Afin de réaliser son rêve, Tiên avisité plusieurs associations humanitaires pour s’inspirer des modèlesexistants. Enfin, son ambition n’a pas manqué : un an après, son clubNhân Ai vit le jour en novembre 2009 et anime un site http://clbctxhnhanai.org.
Dès la naissance de sonorganisation, Tiên a déterminé que son programme humanitaire doit êtreefficace et réservé aux personnes les plus démunies. "Les actions lesplus simples peuvent changer toute une vie", confie Tiên.
Ce jeune homme de 23 ans a la particularité d’avoir une sensibilitésurdéveloppée qui l’a mené à la réussite de son projet. Il ne considèrepas un groupe de personnes désavantagées mais chaque personne démunie dece groupe. Il se rappelle de tous les noms des enfants qu’il prend soind’aider et les considère comme ses amis.
Tiên esttoujours occupé mais il souhaite en faire davantage pour les enfantsvagabonds. Actuellement, en dehors des activités philanthropiques dansla mégapole du Sud, son club aide encore les vagabonds de Hai Phong maisaussi ceux de Dà Nang, Hanoi et de Dông Thap. Aujourd’hui, Tiênsouhaite changer le statut de son club et l’officialiser en tantqu’association pour bénéficier plus d’aides et mieux répondre auxbesoins des enfants en situation difficile au Vietnam, voire même dansle monde. – AVI