La délégation de l'Union européenne (UE) au Vietnam a rendu public jeudi à Hanoi le Livre bleu 2011, lequel présente un panorama de l'économie vietnamienne en 2010 et au premier trimestre 2011.

Lors de la cérémonie, M. Jean-Jacques Bouflet, ministre conseiller et chef du Comité de l'économie et du Commerce de la délégation de l'Union européenne (UE) au Vietnam, a déclaré que l'UE était fière d'être le partenaire stratégique du Vietnam sur tous les plans, que ce soit de la politique, de l'économie, du commerce, de l'investissement ou de la culture.

Les relations de commerce Vietnam-UE ont spectaculairement progressé en 2010 avec une croissance de 37% des exportations vietnamiennes en UE et un chiffre d'affaires de plus de 9 milliards d'euros, a-t-il poursuivi.

L'UE demeure un marché de premier plan pour le Vietnam, notamment pour des articles tels que chaussures et sandales dont les exportations se sont élevées en 2010 à 1,75 milliard d'euros, ou encore les produits aquatiques avec 739,2 millions d'euros, le café avec 794,2 millions, et les meubles en bois avec 720,5 millions, a affirmé M. Jean-Jacques Bouflet en évoquant l'essor du commerce UE-Vietnam.

L'UE a été cette même année le 2e importateur de confection vietnamiennes avec 1,43 milliard d'euros, et le 2e pour tous produits vietnamiens confondus en représentant près de 20% des exportations nationales du Vietnam, a-t-il poursuivi.

Malgré les efforts du gouvernement de 2009 et début 2010 pour limiter l'impact de la crise mondiale, la croissance économique vietnamienne est parvenue à un stade décisif qui exige du gouvernement qu'il applique des politiques de soutien de son commerce afin de renforcer la confiance et qu'il continue de s'efforcer de libéraliser le commerce pour maintenir un développement durable, a estimé l'officiel de la délégation de l'UE.

Le Livre bleu 2011 comprend plusieurs chapitres portant spécifiquement sur les secteurs économiques clés du Vietnam, et indique également que malgré sa croissance assez satisfaisante de 2010, elle présente des points faibles qui impliquaient que le gouvernement restructure au début de 2011 ses politiques économiques afin de ne pas poursuivre ses politiques traditionnelles de primauté exclusive du taux de croissance.-AVI