Lechangement climatique touche le Vietnam de façon rapide et grave. Selonles statistiques annuelles, les catastrophes naturelles provoquent despertes estimées à 1-1,5% du PIB. Les ressources naturelles du Vietnam nesont pas bien exploitées, la pollution s’aggrave, menaçant dedéséquilibrer l’écosystème à grande échelle.
L’une destâches concrètes dans l’adaptation au changement climatique, la gestiondes ressources naturelles et la protection de l’environnement suivant larésolution du 7e Plénum du Comité central du Parti communiste duVietnam consiste à sensibiliser, éduquer les consciences, pours’attaquer activement au changement climatique ; utiliser à bon escientles ressources naturelles pour respecter l’environnement.
Dansson discours de clôture, le secrétaire général du Parti communiste duVietnam Nguyên Phu Trong a souligné: « Il faut améliorer la conscienceau sein du Parti, du peuple et du système politique et lutter contre lechangement climatique. Gérer les ressources naturelles et protégerl’environnement doivent être les priorités pour le développement durabledu pays. Et pour cela, il faut repenser les stratégies, les plansd’aménagement et les projets de développement socio-économique pourchaque service et localité. »
Quant à Vu Hông Khanh,vice-président du Comité populaire de la ville de Hanoi, il a dit: «Jepense qu’il faut définir les priorités pour mener une adaptationméthodique et énergique face à ce problème. Le rôle de l’école estimportant. C’est en effet l’école qui sensibilise les élèves sur lechangement climatique, la gestion des ressources naturelles et laprotection de l’environnement lors des excursions extra-scolaires. Maisnous devons proposer aussi, en parallèle, des manuels explicatifs. Lajeune génération doit être pionnière dans le domaine. »
Pourleur part, les scientifiques doivent accélérer leurs recherches,appliquer les progrès scientifico-technologiques. «Il faut une étroitecollaboration entre l’État, le secteur privé et la société civile. Laparticipation du secteur privé dans ce travail n’a jamais été évoquée.Il faut y remédier», indique Ngô Thuân Khiêt, directeur adjoint dudépartement des Sciences, des Technologies et de l’Environnement àl’Union des associations scientifico-techniques du Vietnam.
Lesecrétaire général du Parti communiste du Vietnam Nguyên Phu Trong aestimé qu’il fallait associer l’adaptation au changement climatique, lagestion et la protection des ressources naturelles et de l’environnementau développement socio-économique, à la gestion étatique dans cesecteur. « Notre tâche commune est d’améliorer le modèle de croissance,de restructurer l’économie en adoptant la croissance verte et ledéveloppement durable, d’expérimenter le modèle d’économie verte enfonction des localités, des services, des secteurs afin de multiplierles expériences au niveau national», dit-il.
Selon larésolution du 7e Plénum du Comité central du Parti communiste duVietnam, vers 2050, le Vietnam sera un pays développé, qui saura contrerles manifestations du changement climatique. Il exploitera et utiliseraefficacement et durablement ses ressources naturelles. La qualité devie sera meilleure, tout comme la bio-diversité et il atteindra lescritères environnementaux des pays industrialisés de la région. – VNA
La science et la technologie au service de la gestion des risques d’inondation
Le Département de gestion des digues et de prévention des catastrophes naturelles, en collaboration avec l’organisation Plan international Vietnam et l’Institut pour la transition environnementale et sociale (ISET), a organisé le 13 mai un atelier national sur le thème : « Application de la science et de la technologie dans la gestion des risques d’inondation au Vietnam», dans la ville de Phu Ly, province de Hà Nam.
