La famille de Lê Thi Huê, du village de Na Ang B, commune de Na Hôi,cultive des pruniers de la variété Tam Hoa depuis vingt ans. Mme Huê fait savoir que les 100 pruniers de la famille fournissent unesource de revenu stable chaque année car le prix des fruits est assezélevé.
Le verger familial était les années précédentes couvert de fruits à lami-mai - début juin, ou se passe la traditionnelle course de chevaux dudistrict de Bac Hà. À cette occasion, en plus de récolter des prunes, lejardin est également ouvert aux visiteurs qui souhaitent prendre desphotos.
Comme de nombreux arboriculteurs locaux, Mme Huê est inquiète de voir que nombreuses personnes peu scrupuleuses vendent des fruits sous la fausse appellation de "prune Tam Hoa".
Trân Dac Hà, vice-président du Comité populaire de la commune de Na Hôi, déclare qua la prune de Tam Hoa est "l'une des principales cultures pour le développement économique local".
Actuellement, on dénombre environ 210 ha de pruniers dans la commune,dont 180 ha en cours de récolte. En moyenne, un hectare dégage environ80 à 150 millions de dôngs. De nombreuses familles ont échappé à lapauvreté voire se sont enrichies grâce à la culture de cet arbre,ajoute-t-il.
La commune de Na Hôi met en œuvre de nombreuses mesures pour développercette culture, dont la certification aux normes VietGAP.
Selon des agriculteurs expérimentés, les fausses prunes Tam Hoa sontvendues plus tôt que les vraies, en raison du climat rigoureux des hautsplateaux de Bac Hà. La prune Tam Hoa est plus douce et plus croquanteque la fausse. Le prix fluctue entre 80.000 et 100.000 de dôngs/kg.
Le district de Bac Hà a introduit cette culture dans le plan dedéveloppement de l'économie agricole. Il y a actuellement 534 ha depruniers Tam Hoa, concentrés dans les communes de Na Hôi, Ta Chai, BanPho, Thai Giang Pho... Cette année, à cause des fortes pluies à lapériode de floraison, la production attendue est inférieure à cellede l'an dernier, de l’ordre de 2.800 tonnes (4.000 tonnes en 2019). -CVN/VNA