Présentateurs étrangers au Vietnam, le cœur sur la main
Deux
années après une première diffusion, le programme «Vietnam, le pays que
j’aime» connaît le succès auprès des téléspectateurs grâce, notamment, à
ses animateurs étrangers présentant en vietnamien courant de nombreux
récits sur le pays et sa population.
En effet, contrairement aux
programmes similaires, le Vietnam est ainsi conté avec un regard
étranger, et non vietnamien... Selon les producteurs, la Télévision de
Hô Chi Minh-Ville et la sarl de communication Diên Quân (DQ Media), son
succès est davantage dû aux impressions de ces animateurs qui vivent au
Vietnam plutôt qu’à leur qualité d’étrangers. Ce qu’ils expriment en
effet sur le pays et son évolution est réellement intéressant pour les
téléspectateurs.
Afin de participer à ce programme, le
candidat étranger doit répondre à plusieurs critères que sont la
capacité de communication en vietnamien, aimer la langue vietnamienne,
la découverte de la culture, l’homme et les villages de métiers du
Vietnam... Selon les dires de ces participants, le plus difficile pour
eux est la prononciation, au point que s’ils n’aiment pas le vietnamien,
ils ne peuvent pas bien le parler. En revanche, ils considèrent tous
que «Vietnam, le pays que l’aime» leur donne de riches opportunités pour
rencontrer et communiquer avec des Vietnamiens, y compris issus
d’ethnies minoritaires qui, pour le fin mot, sont toujours prêts à leur
corriger leur prononciation...
«J’ai connu le Vietnam dans les
livres, et je l’ai choisi pour commencer mon voyage en Asie. Après,
j’ai commencé à apprendre le vietnamien et progressivement, j’ai
souhaité vivre dans ce pays. Aujourd’hui, j’ai réalisé ce rêve» ,
explique James Shaw, un animateur anglais de ce programme.
Le
Sud-Coréen Lee Yong Jae ne cache pas sa joie, «après quatre années,
j’aime toujours autant les plats vietnamiens, davantage que ceux de mon
pays d’ailleurs» .
Plusieurs animateurs étrangers ont formé le
vœu de vivre longtemps au Vietnam, tels Anthony F. Barnes, Alona et
William. Actuellement, Anthony F. Barnes enseigne l’anglais à Hô Chi
Minh-Ville. Lui et son épouse, une Vietnamienne, ont prévu de faire des
bébés au Vietnam... -AVI