Pour bannir l'habitude de la consommation de la corne de rhinocéros
L’événement était organisé par la
Section municipale de l’Union des femmes du Vietnam de Hai Phong,
l’organisme de gestion de l’application de la convention sur le commerce
international des espèces de faune et de flore sauvages menacées
d’extinction (CITES), et l’organisation non gouvernementale (ONG)
américaine Human Society International, active dans la protection de la
nature.
L’objectif de ce colloque était de présenter les
modalités d’approches permettant aux femmes de prendre conscience de
l’inefficacité de l’emploi de corne de rhinocéros à des fins
médicinales.
Chaque année, les profits provenant du
trafic illégal de cornes de rhinocéros et de défenses d’éléphant
s’élèvent à 15 milliards de dollars, voire 20 milliards. Les plus grands
marchés pour ces produits sont les pays d’Asie. Ces derniers temps, le
Vietnam est devenu l'un des pays de consommation record de cornes de
rhinocéros. Le Département des Douanes de la ville portuaire de Hai
Phong saisit chaque année environ 20 tonnes de cornes de rhinocéros
venant d'Afrique et transitant par le Vietnam en direction d'autre pays
d'Asie.
Les femmes, qui décident quotidiennement des
aliments pour leur famille, ont un rôle très important dans l'abandon
des habitudes de consommation de la corne de rhinocéros à des fins
médicinales.
Afin de changer les comportements, selon
Mme Teresa Telecky de la société Human Society International, les femmes
peuvent diffuser des informations sur les preuves scientifiques de
l’inefficacité de la corne de rhinocéros à des fins médicinales,
l'illégalité de la commercialisation de la corne de rhinocéros, le
gaspillage d’argent, la menace pour la nature et l'environnement de la
chasse des rhinocéros pour leur corne.
Le Vietnam est
partie depuis 1994 à la convention sur le commerce international des
espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), aux
côtés de 177 autres pays.-VNA