Il est peu probable que le Vietnam soit influencé par les accidents en série à la centrale nucléaire Fukushima 1 provoqués par les récents violents séisme et tsunami, survenu le 11 mars dernier au Japon.
C'est ce qu'a affirmé mercredi le vice-ministre des Sciences et des Technologies, Lê Dinh Tien, qui a rejeté la nouvelle selon laquelle le Vietnam pourrait être survolé par un nuage radioactif suite aux explosions au niveau des réacteurs de cette centrale.
Les scientifiques nucléaires japonais et étrangers ont jugé "très improbable" que la situation à la centrale Fukushima 1 ne dégénère en un nouveau Tchernobyl, accident d'une centrale ukrainienne survenu en avril 1986, considéré comme le plus grave de l'histoire, car les fuites radioactives restent peu importantes, a remarqué M. Tien.
Cependant, à la suite des accidents à la centrale de Fukushima 1, le ministère des Sciences et des Technologies a formé un groupe de gestionnaires et d'experts chargé de suivre de près la situation et de travailler avec les représentants de la société japonaise de développement de l'électricité nucléaire internationale au Vietnam.
D'après les scientifiques vietnamiens, le Vietnam tirera des leçons de l'accident à la centrale Fukushima 1 dans la préparation de son projet de première centrale nucléaire, notamment dans l'adaptation de celle-ci aux catastrophes naturelles. Ces derniers se sont aussi penchés sur les nouvelles technologies susceptibles de faire face aux plus grands cataclysmes.
Selon des sources d'informations du Japon et de l'Agence internationale de l'énergie atomique, les scientifiques ont conclu que les réacteurs 1 et 3 de Fukushima, datant des années 70, avaient été touchés par une explosion due à une montée progressive de température et de pression interne, une accumulation d'hydrogène..., elles mêmes dues à une panne du système de refroidissement causée par le tsunami. -AVI