Chaqueannée, Haïti dépense ainsi plus de 2 milliards de dollars pour importerdes produits de consommation courante, et 350 millions de dollars pourdes denrées alimentaires.
C’est un marché peu exigeantdont la réglementation douanière est souple, ce qui donne de bonnesopportunités aux entreprises vietnamiennes de ces deux secteurs, aestimé Dô Viêt Phuong, responsable de l'Organisme de représentation aucommerce du Vietnam à Cuba, au Panama, au Venezuela, à l’Equateur, etpour les marchés de l’Amérique centrale et des Caraïbes.
Cepays a en particulier des besoins en riz très élevés, de l’ordre de400.000 tonnes par an, car sa production n’est que de 100.000 tonnes.
Enmars dernier, il a importé 400 tonnes de riz vietnamien, et dans lesmois à venir, il devrait en commander 33.000 supplémentaires. Le rizvietnamien s’exporte bien car il est apprécié en Haïti pour sa qualitéet son prix plus compétitif que celui de ses concurrents.
Parailleurs, les produits du textile et vêtements fabriqués à Haïti etdestinés à être exportés aux Etats-Unis bénéficient d’une exonération detaxe douanière car ces derniers appliquent actuellement la loi HOPErelative aux préférences commerciales unilatérales des Etats-Unis auprofit d'Haïti dans ce secteur.
C’est la raison pourlaquelle les entreprises vietnamiennes souhaitent investir dans lessecteurs de construction d’infrastructures et de production de textileet de vêtements de ce pays.
Cependant, selon Dô ViêtPhuong, l'éloignement géographique et la barrière linguistique sont lesgrands obstacles pour les entreprises vietnamiennes qui souhaitenttrouver des opportunités de coopération et d’investissement à Haïti. -VNA