Nouveau palier dans les relations Vietnam - Etats-Unis hinh anh 1Le secrétaire général Nguyễn Phú Trọng s'entretient avec le président Barack Obama à Washington D.C lors de sa visite officielle aux Etats-Unis en juillet 2015. Photo: VNA
 

 

 

Hanoi (VNA) – Par sa prochaine visite officielle du 23 au 25 mai au Vietnam, le président Barack Obama gravera son nom dans l’histoire des relations bilatérales. Il s’agit de la troisième visite au Vietnam d'autant de présidents américains consécutifs, laquelle permettra d'ouvrir une nouvelle période de développement rapide et fort dans les relations entre les deux pays.

La visite du président Barack Obama interviendra seulement quelques heures après les élections à la 14e législature de l’Assemblée nationale (AN) et aux conseils populaires de tous les échelons du Vietnam, pour le mandat 2016-2021, et au moment où de nouveaux dirigeants de ce pays d’Asie du Sud-Est de plus de 90 millions d’habitants viennent d’être élus après le 12e Congrès national du Parti communiste du Vietnam.

Cette visite contribuera à l’augmentation des contacts entre les dirigeants et les hauts officiels des deux pays. Le secrétaire général du Parti communiste du Vietnam, Nguyen Phu Trong, a effectué une visite historique aux États-Unis en juillet 2015 sur invitation du président américain Barack Obama. En outre, il est à noter deux rencontres entre le dernier nommé et le Premier ministre Nguyen Tan Dung en marge du Sommet de l’ASEAN en novembre 2015 à Kuala Lumpur (Malaisie) et au Sommet spécial États-Unis – ASEAN en février 2016 à Sunnylands (États-Unis).

La visite du président Obama revêt une signification spéciale. Elle souligne non seulement l’engagement des États-Unis à l'égard de sa stratégie de «rééquilibrer» vers l'Asie-Pacifique, mais encore vise à chercher des mesures pour intensifier les relations économiques stratégiques avec le Vietnam qui joue un rôle de plus en plus important dans la région.

Pour le Vietnam, cette visite témoigne de la politique extérieure du Parti et de l’État de multilatéralisation et de diversification dans la période actuelle d'intégration mondiale profonde et intégrale.

Durant son séjour au Vietnam, le président Obama témoignera certainement de ses propres yeux des acquis importants et intégraux du Dôi Moi (Renouveau) ainsi que des activités politiques, économiques, culturels, éducatives... dans les deux centres urbains les plus jeunes et les plus dynamiques du pays que sont Hanoi et Ho Chi Minh-Ville. En particulier, le président Obama et les dirigeants vietnamiens auront l’occasion d’évaluer les succès des relations entre les deux pays, de plus en plus ouvertes et efficaces.

Ces relations ont traversé une guerre atroce de 20 ans, un embargo économique et militaire de 30 ans, puis 20 ans de reconstruction avant d’être portées au niveau de partenariat intégral en 2013.

Ces dernières années, Vietnam et États-Unis se placent devant la demande pressante de porter leurs relations à une nouvelle hauteur. Ce qui correspond ​à la volonté des deux parties et s'inscrit dans le cadre de leur partenariat intégral et de leur coopération stratégique.

Durant cette visite du président Obama, plusieurs contenus seront discutés et ​des accords importants seront convenus. ​​A commencer par la politique, la défense, la sécurité, la sûreté maritime, ainsi que dans l'économie, le commerce, la mise en application de l’Accord transpacifique (TPP), l’éducation, la formation, le règlement des questions humanitaires et des conséquences laissées par la guerre, la résilience aux changements climatiques, la protection de l’environnement ou encore la lutte contre d'autres défis mondiaux dont les maladies contagieuses.

Les résultats de cette visite serviront de base et ​seront un moteur pour la phase d'"accélération galopante" dans les relations Vietnam - États-Unis. Les deux pays trouveront un "dénominateur commun" pour surmonter certains défis et obstacles restants ​en raison de leurs différences politiques, des conceptions différentes sur la démocratie, les droits de l’homme et les religions, mais aussi de la psychologie de la haine et du doute de certaines personnes, dans l'esprit de mettre de côté le passé, de surmonter les différences et de valoriser les similitudes pour s'orienter vers l’avenir.

Avec ​une détermination et ​une confiance politique qui ne cessent de s'intensifier, ​nul doute que les deux parties ne manqueront pas l'opportunité de porter leur partenariat intégral à une nouvelle hauteur au profit des intérêts des deux peuples, contribuant au maintien de la paix, de la stabilité, de la coopération au développement dans la région et dans le reste du monde. -VNA