Face à lapénurie de capitaux pour des projets essentiels d’infrastructures, HôChi Minh-Ville et plusieurs localités recourent au contratbâtir-transférer (BT) afin d’attirer davantage de capitaux privés.
Contrairementaux années précédentes, actuellement, la nouvelle cité urbaine de ThuThiêm, dans le 2e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, relance diverschantiers de routes, de grands bâtiments...
Cette reprise aété possible grâce à un contrat Bâtir-Transférer (BT), signé entre leComité populaire de Hô Chi Minh-Ville et la Société d'investissementimmobilier Dai Quang Minh, d’une valeur de 8.265 milliards de dôngs.
Selonles dispositions de ce contrat, la compagnie Dai Quang Minh bénéficied’environ 80 ha de terrains pour créer une zone urbaine comprenant desvillas, des appartements et des hôtels cinq étoiles. En échange,l’investisseur s’engage à construire quatre routes principales reliantThu Thiêm au 1er arrondissement et à ses zones avoisinantes, ainsiqu’une place centrale et un parc riverain au sein de Thu Thiêm.
«Ily a actuellement plus de 6.000 ouvriers qui travaillent sur ceschantiers. Nous avons débloqué plus de 7.000 milliards de dôngs pour laconstruction de cette zone urbaine», a expliqué Trân Bá Duong, directeurgénéral de la Société d'investissement immobilier Dai Quang Minh.
Legroupe Vingroup s’intéresse également à des projets sous forme de BTgérés par le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville. Il devrait s’engagerà construire, à rénover et à élargir plusieurs routes actuellementsujettes aux inondations. Ces dernières sont les rues Nguyên Huu Canh,Tôn Duc Thang et Ung Van Khiêm qui sont des projets urgents dans lecadre de la lutte contre les inondations en ville. Ces dernières années,celles-ci n’ont pu être évitées faute de budget suffisant. Encontrepartie, le groupe recevra l’autorisation d’exploiter des projetsimmobiliers dans la zone Thu Thiêm.
Selon Vingroup, le contrat BT est une solution intéressante pour relancer des projets publics.
Selonle Service municipal du plan et de l’investissement, la ville arécemment établi une liste des 26 projets de voirie financés sous formede BT ou de BOT qui devraient nécessiter plus de 92.000 milliards dedôngs.
Contrôler les contractants en BT
L’économisteNguyên Xuân Thành indique que le modèle contractuel BT actuellementpratiqué repose sur des contreprestations d’investissement et deconcession d’un droit d’occupation foncière.
Parconséquent, la ville doit vérifier les capacités financières de cesinvestisseurs BT comme évaluer la valeur réelle des terrains, etemployer des mécanismes efficaces, enchères ou appels d’offre).
D'aprèsLâm Nguyên Khôi, directeur adjoint du Service du plan et del’'investissement de Hô Chi Minh-Ville, la signature de BT entre laville et la société Dai Quang Minh permettra à Thu Thiêm d’attirerencore plus d’investisseurs.
«Tout particulièrement, ceprojet BT de Thu Thiêm ne bénéficie pas du budget de l'État pourcompenser financièrement les populations déplacées, mais des empruntsbancaires contractés par la municipalité. La ville a soumis augouvernement un mécanisme de choix rapides des investisseurs afin derembourser les capitaux empruntés aux banques», a conclu M. Khôi.-CVN/VNA
Contrairementaux années précédentes, actuellement, la nouvelle cité urbaine de ThuThiêm, dans le 2e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, relance diverschantiers de routes, de grands bâtiments...
Cette reprise aété possible grâce à un contrat Bâtir-Transférer (BT), signé entre leComité populaire de Hô Chi Minh-Ville et la Société d'investissementimmobilier Dai Quang Minh, d’une valeur de 8.265 milliards de dôngs.
Selonles dispositions de ce contrat, la compagnie Dai Quang Minh bénéficied’environ 80 ha de terrains pour créer une zone urbaine comprenant desvillas, des appartements et des hôtels cinq étoiles. En échange,l’investisseur s’engage à construire quatre routes principales reliantThu Thiêm au 1er arrondissement et à ses zones avoisinantes, ainsiqu’une place centrale et un parc riverain au sein de Thu Thiêm.
«Ily a actuellement plus de 6.000 ouvriers qui travaillent sur ceschantiers. Nous avons débloqué plus de 7.000 milliards de dôngs pour laconstruction de cette zone urbaine», a expliqué Trân Bá Duong, directeurgénéral de la Société d'investissement immobilier Dai Quang Minh.
Legroupe Vingroup s’intéresse également à des projets sous forme de BTgérés par le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville. Il devrait s’engagerà construire, à rénover et à élargir plusieurs routes actuellementsujettes aux inondations. Ces dernières sont les rues Nguyên Huu Canh,Tôn Duc Thang et Ung Van Khiêm qui sont des projets urgents dans lecadre de la lutte contre les inondations en ville. Ces dernières années,celles-ci n’ont pu être évitées faute de budget suffisant. Encontrepartie, le groupe recevra l’autorisation d’exploiter des projetsimmobiliers dans la zone Thu Thiêm.
Selon Vingroup, le contrat BT est une solution intéressante pour relancer des projets publics.
Selonle Service municipal du plan et de l’investissement, la ville arécemment établi une liste des 26 projets de voirie financés sous formede BT ou de BOT qui devraient nécessiter plus de 92.000 milliards dedôngs.
Contrôler les contractants en BT
L’économisteNguyên Xuân Thành indique que le modèle contractuel BT actuellementpratiqué repose sur des contreprestations d’investissement et deconcession d’un droit d’occupation foncière.
Parconséquent, la ville doit vérifier les capacités financières de cesinvestisseurs BT comme évaluer la valeur réelle des terrains, etemployer des mécanismes efficaces, enchères ou appels d’offre).
D'aprèsLâm Nguyên Khôi, directeur adjoint du Service du plan et del’'investissement de Hô Chi Minh-Ville, la signature de BT entre laville et la société Dai Quang Minh permettra à Thu Thiêm d’attirerencore plus d’investisseurs.
«Tout particulièrement, ceprojet BT de Thu Thiêm ne bénéficie pas du budget de l'État pourcompenser financièrement les populations déplacées, mais des empruntsbancaires contractés par la municipalité. La ville a soumis augouvernement un mécanisme de choix rapides des investisseurs afin derembourser les capitaux empruntés aux banques», a conclu M. Khôi.-CVN/VNA
