Selon la Stratégie de développement du secteuraquatique du Vietnam jusqu'en 2020, approuvée par le Premier ministreNguyên Tân Dung, la productivité de ce secteur atteindra 6,5-7 millionsde tonnes dont 65-70% de l'aquaculture. Il faudra donc élaborer desmesures et politiques synchrones pour un développement durable.
Selonle chef adjoint de l'Institut d'études aquatiques N°1, Trân Dinh Luân,parmi les étapes de l'aquaculture, le choix des espèces pour lareproduction est le plus important, qui décidera de la productivité, del'efficacité économique et de la durabilité du développement.
Cependant,la plupart des régions littorales du Bac Bô comme Nam Dinh, Hai Phong,Quang Ninh doivent faire face au manque de jeunes crevettes pour lescultiver. Nam Dinh compte 24 écloseries de crevettes mais qui nepeuvent répondre qu'à la moitié des besoins locaux. Hai Phong fait faceà une grave pénurie. Le directeur de la compagnie d'aquaculture ThuânThiên Phat, Trân Duc Hoà, informe que la superficie d'élevage descrevettes à pattes blanches de sa compagnie s'élève jusqu'à 50 ha mais,qu'en ce moment, seulement 15 millions de postlarves ont pu êtrestockées sur la moitié de cette superficie alors qu'il en faudrait 25millions. Hai Phong compte 17 écloseries. Les besoins pourl'aquaculture d'eau douce sont couverts à 100% contre 20% pour l'eausaumâtre. La raison, c'est le manque d'investissement dans lesécloseries.
Comme Hai Phong, Quang Ninh fait face aussi àune grave pénurie de juvéniles pour élevage. Elle compte actuellement15 écloseries qui ne peuvent répondre qu'à un très faible besoin deséleveurs. La province aurait besoin chaque année de 3-4 milliards depostlarves, toutes espèces confondues, mais les 15 écloseries nepeuvent en fournir que 1,5 milliard.
Selon le chefadjoint de l'office aquatique de Quang Ninh, Luu Van Dân, la plusgrande inquiétude, c'est que la province doit importer des postlarvesde l'étranger. Il ajoute que bien que le prix des postlarves étrangèressoit le quart de produits domestiques, leur qualité n'est pas assurée.La pollution de l'environnement menace aussi le développement dusecteur aquatique. Ces dernières années, les mortalités rencontrées dufait de la pollution aquatique sont devenues habituelles. À la fin2010, à Nam Dinh et Hai Phong, 600 ha de moules ont été tués par lapollution. La raison, c'est que beaucoup de localités développent desports maritimes, usines, zones industrielles… mais ne s'intéressent pasau traitement des déchets.
Un des problèmes del'aquaculture dans les régions littorales du Bac Bô, c'est le manque deplanification synchrone. Par exemple, à Hai Phong, selon l'objectif de2010, la ville aurait dû achever cinq projets d'élevage de crevettes,d'une superficie de 1.026 ha à Kiên Thuy-Dô Son, Tân Vu-Tràng Cat, DôngTây Hung-Tiên Lang, Phu Long- Cat Hai et Tiên Hung. Cependant, lesprojets Kiên Thuy-Dô Son et Tân Vu-Tràng Cat ont dû être arrêtés car laville a changé sa planification et transféré des terrains dévolus à cesprojets pour un terrain de golf, des zones industrielles et centresurbains. Le projet d'élevage de crevettes de la compagnie destechnologies Vietnam-États-Unis, d'une superficie de 846 ha, a aussiété annulé. Parmi les projets initiaux, seul celui de Phu Long-Cat Haiest en activité. Le chef du bureau aquatique du Service municipal del'agriculture et du Développement rural, Dào Ba Diên, explique qu'il ya beaucoup de raisons mais que la principale, c'est le manque d'uneplani- fication synchrone dans l'élevage aquatique et le retard dudécaissement des projets. L'urbanisation et l'industrialisation ontalors "volé" le terrain des projets.
L'aquaculture desprovinces littorales du Bac Bô doit faire face à d'importants défis :le manque de juvéniles pour élevage, la pollution de l'environnement,les épizooties… Confiant son avis sur les politiques pour développerdurablement le secteur aquatique, le chef du Département des produitsaquatiques Chu Tiên Vinh explique que le développement rapide del'aquaculture a créé des difficultés dans la gestion. La plupart deslocalités n'ont pas suffisamment de personnel qualifié pour ledéveloppement durable du secteur. Alors, il faut appliquer à la foisdes mesures comme la construction d'un système de surveillance del'environnement, la réorganisation de la production régionale etl'amélioration de la capacité professionnelle des aquaculteurs, etc.
Ledirecteur adjoint du Service de l'agriculture et du développement ruralde Quang Ninh, Dinh Trong Ly, insiste que pour développer durablementle secteur aquatique, il faut s'intéresser à l'environnement et à laplanification. Ces sont les problèmes de la plupart des localitéslittorales du Bac Bô. Chaque localité doit donc revoir sa situation etconsulter les avis des ministères, secteurs et agriculteurs pourélaborer une planification rigoureuse. Tandis que l'eau devient de plusen plus précieuse et les ressources naturelles de plus en plus rares,l'aquaculture est devenu une priorité de plusieurs pays dont leVietnam. Il est nécessaire d'augmenter la superficie aquacole et laproductivité tout en diminuant les impacts sur l'environnement. Unefois cette équation résolue, le secteur aquatique des régionslittorales du Bac Bô pourra se développer rapidement et durablement.-AVI

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