Hanoi (VNA) – Le ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Kim Son a déclaré que le moment est venu pour les universités vietnamiennes de participer au développement des ressources humaines qualifiées de l’industrie des semi-conducteurs.
Si elles n’étaient pas capables d’assumer cette responsabilité il y a 20 ans, l’opportunité est désormais mûre, a-t-il estimé lors d’une récente conférence à ce sujet, expliquant que cela est rendu possible avec le réseau des établissements universitaires tant publics que privés, le réseau des entreprises vietnamiennes et étrangères, et l’attention portée par le gouvernement et les administrations locales.
Le ministre Nguyên Kim Son a affirmé être pleinement conscient de cette mission du secteur de l’éducation et l’indentifier comme une des tâches clés à piloter dans l’enseignement universitaire en 2024 et dans les années suivantes.
Si nous parvenons à développer l’industrie de la technologie des semi-conducteurs, nous améliorerons la position du Vietnam, a-t-il souligné.
Le responsable a cependant souligné qu’il s’agit d’une nouvelle industrie qui ne peut pas être développée avec de vieilles expériences, d’anciennes habitudes et des manières surannées, mais exige des nouveautés dans la manière de faire et la vision.
Pour commencer, il faudrait des solutions sur le plan institutionnel, celles qui devraient être formulées au plus haut niveau telles que les résolutions du gouvernement et de l’Assemblée nationale, a-t-il indiqué.
Le ministère de l’Éducation et de la Formation a fait savoir qu’il réalisera les démarches préparatoires, dont l’endossement de la reponsabilité principale pour la la conception d’un plan de développement et la construction des normes du programme de formation pour ces filières, à partir duquel les unités en organiseront l’élaboration et l’approbation selon un mécanisme spécial.
Il est prêt à autoriser les établissements capables de prouver leurs capacités à recruter leurs étudiants dans les meilleurs délais, et promulguera un circulaire et un statut spécial pour l’attraction des experts, la mobilité des apprenants, l’utilisation entre les acteurs des programmes de formation, l’adoption des programmes étrangers.
Selon les chiffres du ministère, le pays compte 11 établissements de formation proposant des programmes de formation étroitement liés à l’industrie des semi-conducteurs et des puces électroniques, 35 établissements proposent des programmes de formation ou ceux issus de groupes de filières liées aux semi-conducteurs et aux puces électroniques.
Le Vietnam abrite plus de 50 entreprises à capitaux étrangers qui ont investi dans l’industrie des semi-conducteurs, avec une demande importante de ressources humaines de haute qualité, notamment dans le domaine de la conception des puces électroniques.
Selon les économistes, la demande vietnamienne de main-d’œuvre pour cette industrie devrait être d’environ 20.000 ingénieurs au cours des cinq prochaines années et de 50.000 ingénieurs au cours des 10 prochaines années. – VNA