L'Organisationinternationale du Travail s'est félicitée mardi de l'entrée en vigueurle 20 août de la Convention du travail maritime (MLC), ouvrant la voie à unenouvelle ère de travail décent pour les gens de mer et de concurrenceéquitable pour les armateurs dans l'industrie mondiale du transportmaritime.
La convention du travail maritime del'OIT, connue sous l'acronyme MLC 2006, constituera une nouvelle «chartedes droits» garantissant la protection des 1,5 million de gens de mer àtravers le monde et une concurrence équitable pour les armateurs.
«Cette convention est un tournant dans l'histoire maritime», a déclaréle directeur général de l'Organisation internationale du Travail (OIT),Guy Ryder, dans un communiqué de presse. «Fruit du dialogue tripartiteet de la coopération internationale, elle permet de promouvoir desconditions de travail et de vie décentes pour les gens de mer ainsiqu'une concurrence équitable pour les armateurs dans un secteur des plusmondialisés».
«J'appelle tous les pays ayant desintérêts maritimes à ratifier cette convention, s'ils ne l'ont déjàfait, et j'invite les gouvernements et les armateurs à œuvrerefficacement pour la faire appliquer», a ajouté M. Ryder.
La nouvelle convention devient obligatoire au regard du droitinternational le 20 août. Pour entrer en vigueur, elle devait êtreratifiée par 30 États membres de l'OIT représentant au moins 33% de lajauge brute de la flotte marchande mondiale. À ce jour, plus de 45 Étatsmembres de l'OIT représentant plus de 70% du tonnage brut mondial l'ontratifiée.
La convention bénéficie du soutien totalde la Fédération internationale des travailleurs du transport (ITF), quireprésente les gens de mer, et de la Fédération internationale desarmateurs (ISF), toutes deux ayant joué un rôle déterminant dans sonélaboration et dans son adoption lors d'une session extraordinaire de laConférence internationale du Travail en 2006.
Ellebénéficie également du solide soutien de l'Organisation maritimeinternationale (OMI), qui supervise le secteur mondial des transportsmaritimes, lequel assure 90% du commerce mondial. L'Union européenne aadopté des directives pour donner effet à la convention, tandis que lemémorandum d'entente de Paris et le mémorandum d'entente de Tokyo, tousdeux chargés de promouvoir le contrôle des navires par l'Etat du port,énoncent des lignes directrices conformes à la MLC, 2006, en vue derenforcer les inspections de contrôle par l'Etat du port.
«L'entrée en vigueur de la MLC, 2006, est un événement unique dansl'histoire du droit du travail maritime international», a expliqué deson côté la directrice du Département des normes internationales dutravail de l'OIT, Cleopatra Doumbia-Henry. «Il est désormais du devoirde tous de veiller à ce que sa ratification et sa mise en œuvre sur leplan juridique se traduisent en droit et dans la pratique, de sorte queles gens de mer du monde entier puissent véritablement jouir d'uneprotection de la convention et que les armateurs satisfaisant auxprescriptions de la convention relatives au travail décent puissentbénéficier des avantages qu'elle offre».
«Ilconvient aussi de toute urgence de garantir que tous les États membresde l'OIT ayant des intérêts maritimes ratifient la convention », asouligné Mme Doumbia-Henry. «L'OIT poursuivra sa collaboration avec lesgouvernements et avec les organisations de gens de mer et d'armateurs,ainsi qu'avec les acteurs clés du secteur maritime, pour faire en sorteque les objectifs de la MLC, 2006, soient atteints».
La convention réunit en un seul et même document des normes minimainternationales en vue de garantir le travail décent pour les gens demer, tout en contribuant dans le même temps à assurer des conditionségales pour tous les propriétaires de qualité de navires battant lepavillon d'Etats qui ont ratifié la MLC, 2006, en favorisant lacompétitivité grâce à un secteur maritime fiable et rentable. L'objectifest de garantir que conditions de travail décent riment avecconcurrence loyale. – VNA

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