Aujourd’hui, la plupart des litchis de Luc Ngan, dans la province de Bac Giang (Nord), ont été vendus. Les cultivateurs sont particulièrement satisfaits de cette récolte qui est la meilleure - en volume comme en chiffre d’affaires - à avoir jamais été faite depuis ces 60 dernières années.
Les champs de litchis sur les collines de Luc Ngan ont perdu leurs couleurs brun-rouge : la plupart des fruits ont en effet été récoltés.
Giap Van Liên, du hameau de Kep 1, commune de Gông Giang du district de Luc Ngan, participait au programme de production aux normes Global Gap. Cette année, il a récolté 3 quintaux de litchis qui ont été exportés aux États-Unis à un prix de 35.000 dôngs/kg. Le respect des normes Global Gap a permis de vendre ces fruits à un meilleur prix sur le marché domestique.
"Les consommateurs s’intéressent toujours à la qualité et à l’origine des litchis, et achètent toujours ceux qui répondent aux normes de sécurité et d’hygiène alimentaires. L’année prochaine, moi, je continuerai à produire aux normes Global Gap", a affirmé Giap Van Liên.
Avec un rendement de 7 tonnes de fruits par hectare, vendus à un prix producteur moyen de 22.000 dôngs/kg, Giap Van Liên a réalisé un chiffre d’affaires de près de 50 millions de dôngs cette saison.
À Luc Ngan, il ne reste que quelques points de vente. Le prix du litchi a fortement diminué, vendu à 15.000 ou 16.000 dôngs/kg, voire à 6.000 ou 7.000 dôngs, car c’est la fin de récolte : "Maintenant, la qualité des litchis est moindre, c’est pourquoi le prix l'est aussi", a expliqué Nguyên Thi Nang, une commerçante du district.
"Cette année, la production de l’ensemble du district de Luc Ngan s’est élevée à 118.000 tonnes pour une valeur de 1.770 milliards de dôngs. C’est la meilleure saison de ces 60 dernières années", a déclaré Trân Quang Tân, président du Comité populaire du district de Luc Ngan. Sur cette récolte, environ 60.000 tonnes ont été exportées en France, aux États-Unis, en Malaisie, en Australie, en Grande-Bretagne et, surtout, en Chine, qui à elle seule en a importé 40%. Par ailleurs, s’agissant du marché intérieur, la consommation de litchis a augmenté de moitié cette année.
Le Vietnam possède un seul centre d’étude et de technologie d’irradiation, dans l’arrondissement de Thu Duc à Hô Chi Minh-Ville. Les litchis récemment exportés y ont été acheminés pour traitement, ce qui a entraîné un coût supplémentaire. Mais, "il s’agit d’un progrès très important pour les agriculteurs vietnamiens. Il faut donc les engager à produire selon les normes internationales s’ils veulent exporter, car c’est la qualité qui compte le plus", a indiqué M. Tân. -CVN/VNA