En 2022, leministère des Finances et la commission du budget de la Chambre desreprésentants (Banggar) ont convenu d'inclure les taxes sur les boissonssucrées et les produits en plastique dans le budget de l'État de 2023, bien quele ministre des Finances, Sri Mulyani, ait déclaré que la mise en œuvre desdroits d'accise dépendrait en grande partie du rythme de la reprise en 2023.
Nirwala DwiHeryanto, directeur de la communication à la direction générale des douanes etaccises du ministère, a déclaré qu'il était peu probable que le plan detaxation des boissons sucrées puisse être mis en œuvre cette année, car leministère était toujours en train de remplir les conditions légales pourimposer l'accise.
Il a reconnu queles responsables envisageaient actuellement de rédiger un règlementgouvernemental comme base juridique pour taxer les boissons sucrées tout entenant compte de la dynamique de la reprise économique du pays.
En 2020, leministère a de nouveau proposé d'imposer une taxe sur les boissons sucrées avecun schéma plus détaillé, mais la proposition a été rejetée par les législateursen raison de la crise économique pendant la pandémie de COVID-19.
La lenteur desprogrès du gouvernement dans la mise en œuvre d'une taxe sur les boissonssucrées a soulevé des questions sur son engagement à améliorer la santépublique, en particulier dans le contexte des efforts continus du ministère dela Santé pour réformer le système de santé suite à l'impact dévastateur de lapandémie de COVID-19.
Le ministre de laSanté, Budi Gunadi Sadikin, a rédigé en juillet un règlement ministériel quiordonnait aux administrations régionales de suivre un plan national detransformation des soins de santé qui donnait la priorité à la prévention desmaladies plutôt qu'au traitement.
Dans le cadre desefforts de prévention, le ministère étend le programme national de vaccinationdes enfants, offrant des dépistages gratuits pour 14 maladies mortellescourantes et des modes de vie sains pour les Indonésiens.
Mais ladirectrice du contrôle et de la prévention des maladies non transmissibles(MNT) du ministère, Eva Susanti, a déclaré que ces efforts à eux seulsn'étaient pas suffisants pour enrayer le problème croissant des MNT dans lepays, et qu'une politique budgétaire était nécessaire pour contrôler la consommationd'aliments malsains afin de prévenir la maladie.
Eva Sasanti asouligné que le ministère doit optimiser ses efforts en poussant les fabricantsà reformuler leurs produits afin qu'ils aient des niveaux inférieurs de sucre,de sel et de matières grasses, par exemple en imposant une accise sur lesboissons sucrées.- VNA