L'éternelle envie de l'escrimeuse Lê Dung

Avec à son actif sept médailles d’or en quatre éditions des SEA Games et six autres décrochées lors des Championnats d’Asie du Sud-Est, Nguyên Thi Lê Dung se pose comme l’égérie de l’escrime vietnamien et plus largement du Sud-Est asiatique.

Avec à son actifsept médailles d’or en quatre éditions des SEA Games et six autresdécrochées lors des Championnats d’Asie du Sud-Est, Nguyên Thi Lê Dungse pose comme l’égérie de l’escrime vietnamien et plus largement duSud-Est asiatique.

La Hanoïenne Nguyên Thi Lê Dung pratiquel’escrime depuis maintenant 11 ans. À son actif: 13 médailles d’orglanées lors des grandes compétitions régionales (SEA Games - ou Jeuxsportifs de l’Asie du Sud-Est - et championnats d’Asie du Sud-Est).

Originairedu district de Soc Son, en banlieue de Hanoi, elle n’avait jamaisentendu parler de ce sport avant 2001, date à laquelle un grouped’experts du Service municipal de l’éducation physique et des sports deHanoi se rend à Soc Son en vue de détecter les jeunes talentssusceptibles d’intégrer la sélection d’escrime pour disputer les SEAGames 22 (Jeux sportifs d’Asie du Sud-Est). Ayant vent de la nouvelle,Nguyên Thi Lê Dung et sa soeur jumelle Nguyên Thi Hoài Thu décident detenter leur chance.

Une volonté qui fait mouche


Avecleur silhouette élancée et une allonge particulièrement propice à lapratique de l’escrime, les deux jumelles s’attirent la sympathie del’entraîneur de la sélection hanoïenne et de l’expert de la celluledétection de la sélection. En revanche, les parents sont très réticents àl’idée de voir leurs filles suivre cette voie qui leur semble pour lemoins scabreuse. Obstinées, les deux sœurs tentent tout pour leur fairechanger d’avis, demandant même à leurs proches de les aider à lesconvaincre. Bluffés par tant de volonté, les parents cèdent finalement,non sans rechigner. Le plus gros obstacle est franchi. À elles de leurprouver qu’elles ont fait le bon choix. La réponse ne se fera pasattendre bien longtemps.

Obligées de s’installer à Hanoipour apprendre à manier le sabre, les jumelles apprennent également àvivre loin des leurs. Elles ne rentrent au domicile familial que leweek-end. 

Nguyên Thi Lê Dung (droite) après une compétition.

Après seulement deux ans de pratique, en 2003, LêDung est inscrite au tournoi d’escrime élargi en Thaïlande pouraccumuler de l’expérience avant le «vrai combat», prévu peu de tempsaprès dans le cadre des SEA Games 22. Venue pour simplement se tester,elle décroche finalement le bronze en individuel. Mais elle garde lemeilleur pour les SEA Games 22, où, pour sa première participation, ellerafle le titre en sabre individuel, à la stupeur générale. «Remporterpour ma première compétition sur l’arène régionale une médaille d’or aété un moment de bonheur indescriptible pour moi. Au moment où l’hymnenational a retenti, j’avais la gorge tellement serrée, happée parl’émotion, qu’aucun son ne pouvait s’en échapper», se remémore Lê Dung.L’année suivante, elle fait coup double, remportant le titre individuelet par équipes aux Championnats d’Asie du Sud-Est, avant de récidiver en2005 lors des SEA Games 23 aux Philippines. Des victoires quiinscrivent le Vietnam sur la liste des nouvelles nations fortes del’escrime de la région.

De victoires en victoires

Ledépart de l’entraîneur chinois Huang Li Feng, qui a mené la sélectiond’escrime féminine au plus haut niveau sur la scène régionale, susciteun grand vide. Les sportives sont livrées à elles-mêmes le temps que lafédération lui trouve un remplaçant digne de ce nom, et les plusexpérimentées enseignent tout ce qu’elles ont appris à leurs plus jeunescoéquipières, dans un souci également de cohésion de groupe. Dansl’adversité, Lê Dung se montre d’une aide précieuse. 

Nouvellealerte au seuil des SEA Games 24 en 2007, lorsque notre escrimeused’origine hanoïenne doit stopper l’entraînement en raison d’un coudedroit récalcitrant. Une blessure qui ne l’empêche néanmoins pas demettre - une fois de plus - tout le monde d’accord lors de lacompétition, avec une nouvelle médaille d’or individuelle à la clé. Ellerécidive aux SEA Games 26 en Indonésie, portant à sept le nombre de sesmédailles du plus beau des métaux décrochées lors de cette compétition.

Sur sa lancée, elle devient pour la quatrième foisconsécutive championne d’Asie du Sud-Est fin 2012, sa 6e médaille d’orau total depuis 2004 en comptant le sabre par équipes.

Forted’un tel palmarès, Lê Dung a suffisamment fait ses preuves pourlégitimement prétendre au titre - purement honorifique cette fois-ci -d’escrimeuse N°1 en sabre d’Asie du Sud-Est. Une telle reconnaissance,relayée comme il se doit par les médias, ne pourrait que susciter desvocations et un nouvel engouement pour cette discipline au Vietnam.

Nguyên Thi Lê Dung en quelques lignes

- Née en 1985

- Spécialité : sabre

- Début : 2001

- Palmarès :

+ Quadruple championne des SEA Games en titre en sabre individuel (2003, 2005, 2007 et 2011)

+ Triple médaillée d’or par équipes en sabre aux SEA Games (2003, 2005 et 2007)

+ Quadruple médaillée d’or en sabre individuel aux Championnats d’Asie du Sud-Est (2004, 2006, 2008 et 2012)

+ Double championne par équipe d’Asie du Sud-Est (2004 et 2008). -VNA

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