Hanoï (VNA) - En dépit des difficultés en raison de la pandémie de COVID-19, les sportifs de haut niveau s’entraînent dur afin d’être prêts lorsque la reprise des grandes compétitions aura sonné.
La crise sanitaire liée au nouveau coronavirus a des répercussions énormes pour le sport vietnamien. Presque tous les sportifs ont adapté leurs entraînements, en privilégiant la préparation physique ou les entraînements sans adversaire. Avant la résurgence à Dà Nang (Centre) de la pandémie de COVID-19, ces activités avaient prudemment repris au Vietnam. Mais peu de temps après, les reports et annulations des tournois programmés au préalable sont venus apporter une nouvelle déconvenue aux sportifs.
"En raison du COVID-19, les sportifs n’étaient pas autorisés à concourir et à s’entraîner, de sorte que leurs performances et leurs réalisations ont été grandement affectées", estime la coach en chef de la sélection nationale de tir et vice-présidente de la Fédération nationale de tir, Nguyên Thi Nhung. "La longue période de distanciation sociale et l’entraînement perturbé ont eu des effets négatifs sur la psychologie des jeunes athlètes qui n’ont pas beaucoup d’expériences", explique-t-elle.
Courir et protéger
L’athlétisme, discipline dite "cible", bénéficiant de la politique d’investissement prioritaire appliquée par les instances sportives nationales, est également nettement affecté. Selon Nguyên Manh Hiêu, l’entraîneur en chef de cette discipline, ces derniers temps, les athlètes ont pu s’entraîner régulièrement. Mais en raison du report inattendu des grands tournois comme le Championnat national d’athlétisme junior, ils éprouvent toutes les difficultés à ne pas perdre leur motivation.
La crise sanitaire liée au nouveau coronavirus a des répercussions énormes pour le sport vietnamien. Presque tous les sportifs ont adapté leurs entraînements, en privilégiant la préparation physique ou les entraînements sans adversaire. Avant la résurgence à Dà Nang (Centre) de la pandémie de COVID-19, ces activités avaient prudemment repris au Vietnam. Mais peu de temps après, les reports et annulations des tournois programmés au préalable sont venus apporter une nouvelle déconvenue aux sportifs.
"En raison du COVID-19, les sportifs n’étaient pas autorisés à concourir et à s’entraîner, de sorte que leurs performances et leurs réalisations ont été grandement affectées", estime la coach en chef de la sélection nationale de tir et vice-présidente de la Fédération nationale de tir, Nguyên Thi Nhung. "La longue période de distanciation sociale et l’entraînement perturbé ont eu des effets négatifs sur la psychologie des jeunes athlètes qui n’ont pas beaucoup d’expériences", explique-t-elle.
Courir et protéger
L’athlétisme, discipline dite "cible", bénéficiant de la politique d’investissement prioritaire appliquée par les instances sportives nationales, est également nettement affecté. Selon Nguyên Manh Hiêu, l’entraîneur en chef de cette discipline, ces derniers temps, les athlètes ont pu s’entraîner régulièrement. Mais en raison du report inattendu des grands tournois comme le Championnat national d’athlétisme junior, ils éprouvent toutes les difficultés à ne pas perdre leur motivation.
Issu de l’ethnie Muong, Quách Công Linh est connu pour être un phénomène de l’athlétisme vietnamien. Photo : VNA
Situation identique dans les autres disciplines. Le sport roi, le football, a probablement subi des conséquences encore plus graves. Cette année, le Championnat national de première division (V-League) a été reporté à deux reprises.
Cela signifie une prolongation forcée de la durée du tournoi et une perte financière sèche pour les clubs qui devaient payer leurs joueurs à l’arrêt. À cause de leurs caisses vides, certains clubs ont même demandé d’abandonner...
Comme le Centre national d’entraînement sportif de Hanoï à Nhôn (à environ 15 km du centre-ville) abrite de nombreux sportifs de haut niveau, la préservation de la santé de l’ensemble du milieu sportif est une priorité absolue.
"Nous gérons actuellement quelque 700 sportifs relevant de 40 sélections nationales et équipes juniors", dévoile Nguyên Manh Hùng, directeur dudit centre.
Lorsque la pandémie de COVID-19 est revenue en juillet, cet établissement a été immédiatement désinfecté. Il a aussi surveillé les sportifs ayant séjourné dans la ville de Dà Nang et déployé une série de mesures visant à protéger les sportifs. Au-delà de la sensibilisation aux gestes d’hygiène, il a limité au maximum leurs sorties.
"Au Centre national d’entraînement sportif de Hanoï, les tireurs s’entraînent tous les jours, dans le but de revenir au sommet de leur forme pour la compétition. Ils ont formé de petits groupes qui doivent se partager des créneaux", partage la coach Nguyên Thi Nhung. Et d’ajouter qu’elle utilisera des méthodes visant à améliorer leurs performances, leur bien-être global et à les aider à s’adapter aux pressions qu’impliquent leur pratique sportive.
En raison de la crise sanitaire, les tireurs ont été privés de compétition, obligés de s’entraîner à tirer sans munitions. Dans cette situation délicate, la Fédération vietnamienne de tir, en collaboration avec celles de quelques pays d’Asie du Sud-Est, a organisé un tournoi en ligne. Ce dernier a apporté un nouveau souffle et un regain d’enthousiasme parmi les tireurs.
Le calendrier sportif de plus en plus lisible
En athlétisme, l’équipe nationale est aussi divisée en petits groupes de cinq à six personnes pour s’entraîner. Elle se prépare dès maintenant pour obtenir la meilleure performance possible aux 31es Jeux d’Asie du Sud-Est prévus en 2021 au Vietnam et atteindre les critères de qualification aux Jeux olympiques de Tokyo, qui ont également été reportés à 2021.
La Fédération vietnamienne d’athlétisme a récemment présenté un plan d’entraînement très rigoureux pour cette année. Il vise à respecter les mesures de prévention du COVID-19 recommandées par le ministère de la Santé et, en même temps, à améliorer la technique et la condition physique des meilleurs éléments de la sélection nationale, dont Quách Công Lich, au Centre national d’entraînement sportif de Hanoï.
Après plusieurs mois d’arrêt, la V-League a repris le 26 septembre. Les footballeurs l’ont accueilli avec enthousiasme, eux qui étaient impatients de pouvoir rejouer. Ils ont notamment considéré que ces matchs arrivaient au moment opportun, lassés par les exercices individuels qui ne suffisaient plus à les faire progresser, en comparaison avec des matchs de compétition.
Bien qu’il soit difficile de se faire une idée précise de l’évolution de la pandémie de COVID-19 dans le pays, les efforts constants des entraîneurs et des sportifs font penser que les performances sportives du Vietnam continueront bel et bien de s’améliorer.-CVN/VNA