Les politiques de soutien aux travailleurs vietnamiens à l'étranger

La pandémie de COVID-19 a contraint de nombreux pays et territoires à restreindre l'entrée et la sortie, affectant ainsi considérablement les activités d'exportation de main-d'œuvre.
Les politiques de soutien aux travailleurs vietnamiens à l'étranger ảnh 1Conseils aux travailleurs à l'étranger. Photo: VNA

La pandémie de COVID-19 a contraint de nombreux pays et territoires à restreindre l'entrée et la sortie, affectant ainsi considérablement les activités d'exportation de main-d'œuvre. Les marchés étrangers utilisant de nombreux travailleurs vietnamiens ont publié des politiques de soutien telles que l'extension du permis de travail, des prestations en espèces, le changement de statut de résidence et la mise en quarantaine des travailleurs de retour, entre autres.

Le Japon soutient les travailleurs sans emploi

Afin d'aider les travailleurs étrangers à maintenir leur niveau de vie et leur emploi au Japon, le gouvernement a publié et appliqué plusieurs politiques pendant la pandémie, telles que l'octroi de congés, d'allocations chômages et  de subsistance, le changement de statut de résidence lorsqu'ils sont temporairement sans travail, sans emploi ou ne peuvent pas retourner dans leur pays natal.

Les travailleurs étrangers temporairement en arrêt de travail ou sans emploi recevront chaque jour une aide de 6.815 à 8.330 yens (soit 1,5 à 1,8 million de dongs). En outre, le gouvernement japonais a décidé d'offrir 100.000 yens (plus de 21 millions de dongs) à tous les citoyens vivant dans le pays, y compris les étrangers, qui ont légalement enregistré des résidences dans les agences administratives locales à compter du 27 avril, ceux qui sont nommés dans le registre de base de la résidence et ont des cartes de séjour d'une durée de plus de trois mois.

Le Bureau de l'immigration du Japon a autorisé les travailleurs étrangers dont le séjour expirait et qui ne pouvaient pas retourner dans leur pays   en raison de vols  limités, à changer leur statut en voyageurs de courte durée avec un séjour maximum de 90 jours. Ils ne sont pas autorisés à aller travailler pendant cette période.

Taïwan (Chine) prolonge les permis de travail

Le Département de gestion des travailleurs à l'étranger du ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a récemment publié une annonce concernant la politique de prolongation du contrat de travail pour les travailleurs de Taïwan qui ne peuvent pas rentrer chez eux ou changer d'emploi en raison  de la pandémie.

Afin de réduire le nombre de migrants, les travailleurs étrangers à Taïwan occupant des emplois tels que les membres d'équipage de pêche en mer, les travailleurs domestiques ou ceux qui travaillent sur des chantiers de construction clés ou du développement économique, qui n'ont pas encore quitté Taïwan ou signé de nouveaux contrats de travail, pourraient chercher l'autorisation de leur employeur de demander des licences de travail pour les trois ou six prochains mois.

Pour éviter les conflits dans le processus de demande, les travailleurs doivent signer un document confirmant qu'ils ont bien compris et accepté les conditions.

Pendant la période prolongée pour les anciens travailleurs, les employeurs ne sont pas autorisés à embaucher de nouveaux employés étrangers. Lorsque les licences expirent, les employeurs peuvent demander le recrutement de travailleurs étrangers conformément à la réglementation en vigueur.

Dans le cas où la pandémie prend fin ou s'atténue, les travailleurs qui souhaitent rentrer chez eux avant l'expiration de leurs licences d'extension de main-d'œuvre, doivent mettre fin à leurs contrats de travail afin que leurs employeurs puissent en embaucher de nouveaux.

Les travailleurs en congés dans leur pays d'origine autorisés à rentrer en République de Corée

Le ministère sud-coréen de l'Emploi et du Travail a récemment publié une politique concernant les travailleurs en congés dans leur pays d'origine.

En conséquence, les travailleurs sous le régime du système de permis de l'emploi pour les travailleurs étrangers (EPS) doivent se présenter au Département du développement des ressources humaines (HRD) au Vietnam pour demander un document de confirmation d'auto-quarantaine. Afin d'obtenir le papier, ils doivent contacter les employeurs, les proches et l'ambassade du Vietnam pour se préparer aux sites d'auto-quarantaine en République de Corée avant d'entrer dans le pays, puis informer le bureau de HRD qui établira et enverra une liste des travailleurs au HRD en République de Corée pour confirmation.

Si les sites de quarantaine satisfont aux exigences, le bureau du HRD au Vietnam accordera les papiers aux travailleurs. Les personnes sans papiers pourraient se voir refuser l'embarquement ou l'entrée en République de Corée, ou devoir effectuer de nombreuses procédures de vérification.

Au cas où les travailleurs ne pourraient pas obtenir les papiers pour des raisons objectives telles que l'horaire de vol urgent, les agents du HRD en République de Corée les aideront à vérifier les sites d'auto-quarantaine.

Ils doivent payer environ 100.000 wons par jour pour des services de quarantaine concentrés.

Politiques de soutien aux travailleurs vietnamiens

En ce qui concerne les politiques de soutien pour les travailleurs vietnamiens qui sont licenciés ou perdent leur emploi en raison de la pandémie, les travailleurs seront remboursés des frais de courtage, des frais de service et des indemnités du Fonds de soutien à l'emploi à l'étranger.

Les courtiers sont responsables du remboursement d'une partie des frais de courtage aux travailleurs selon le principe  que ceux qui travaillent moins de la moitié de la durée du contrat recevront la moitié des frais de courtage tandis que ceux qui travaillent pendant 50% de la durée du contrat.

Au cas où il serait impossible de les récupérer auprès des courtiers, les employeurs les rembourseront aux travailleurs selon le principe ci-dessus.

Pour les frais de service, si les travailleurs doivent rentrer chez eux plus tôt que prévu en raison d'un cas de force majeure, les employeurs ne sont autorisés à percevoir les frais de service qu'en fonction du temps réel (nombre de mois) de travail.

En outre, le ministre du Travail, des Invalides et des Affaires sociales envisagera d'offrir une aide maximale de 5 millions de dongs pour chaque cas. En fonction de la situation épidémique, de l'ampleur et du nombre de travailleurs affectés, les autorités les soutiendront ainsi que les entreprises si nécessaire./. -Vietnam+

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