Les instruments de chasse à l’éléphant d’Ama Kông immortalisés

Connaissez-vous Ama Kông ? Cet homme, de son vrai nom Y Prông Eban, s’est établi une solide réputation pour avoir dressé près de 300 éléphants sauvages. Cet homme légendaire nous a quittés en 2012 à l’âge respectable de 102 ans. Tous ses instruments de chasse ont alors été offerts au Musée d’ethnographie du Vietnam.
Connaissez-vousAma Kông ? Cet homme, de son vrai nom Y Prông Eban, s’est établi unesolide réputation pour avoir dressé près de 300 éléphants sauvages. Cethomme légendaire nous a quittés en 2012 à l’âge respectable de 102 ans.Tous ses instruments de chasse ont alors été offerts au Muséed’ethnographie du Vietnam.

Un fouet en rotin que lecornac utilisait pour diriger l’animal, un matelas de bât d’éléphantconfectionné à base d’écorce de barringtonia, des lassos, des sacs, descors... Une vingtaine d’instruments ont été offerts au musée par KhamPhet Lao, le dixième fils d’Ama Kông, surnommé le « roi chasseurd’éléphant ». Ces instruments sont faits essentiellement de matièresnaturelles comme le bambou, la cire d’abeille, la corne et la peau debuffle... et datent d’une centaine d’années déjà. Il s’agit d’unvéritable trésor pour notre musée d’ethnographie, s’est réjoui sondirecteur Vo Quang Trong. « C’est la première fois que nous recevons unegrande collection offerte par une famille ethnique. D’ailleurs, elleappartient à Ama Kông, un chasseur d’éléphant légendaire des M’Nong.Avec ces instruments, Ama Kông a attrapé près de 300 éléphants sauvages.De plus, ces outils permettent de conserver des valeurs culturelles,des témoignages de la vie, ainsi que des mœurs et des coutumes d’uneépoque de l'histoire des Mnong ».

À la fin du 19èmesiècle, Khun Ju Nôp (1828-1938), de l’ethnie M’Nong du district de BuônDôn, province de Dak Lak, a commencé à confectionner des instruments dechasse et d’entraînement de ces grands mammifères. Après son décès, sesdescendants ont hérité de tout ce matériel. Parmi eux, Ama Kông étaitsans doute le plus vaillant. Kham Phet Lao ne cache pas sa fierté àl’égard de son père célèbre. " Voilà tout un trésor ! Aujourd’hui, onne chasse plus l’éléphant et ces instruments sont devenus des objets àfaire découvrir au grand public. Après le décès de mon père, ma mère adécidé d’offrir toute la collection au musée », a-t-il dit.

En effet, il y a deux autres collections que la famille d’Ama Kôngconserve encore chez elle, dans une maison de bois séculaire, dans lacommune de Krông Na du district de Buôn Dôn. À l’intérieur, on trouvedes photos et des objets retraçant la carrière brillante du « roichasseur d’éléphant ». Il reste de nos jours un lasso de 120 mètres delong, tressé avec la peau de sept buffles ; un matelas de bât pouréléphant, mais aussi un cor à base de corne qu’Ama Kông utilisaitsouvent pour sonner le succès de ses chasses. Ces instruments nousprésentent un aspect vaillant des M’Nong qui ont un lien trèsparticulier avec l’éléphant, leur animal sacré. -VOV/VNA

Voir plus

Athlètes à la course Cuc Phuong Jungle Paths. Photo: VNA

Promouvoir le tourisme patrimonial à travers les événements sportifs

Les courses de marathon sont devenues une tendance et un vecteur efficace de promotion touristique locale. Ninh Binh, avec ses paysages naturels majestueux et ses parcours de course attrayants, dispose d’un fort potentiel pour accueillir des événements de grande envergure et valoriser son image.

Objets usuels de l’ethnie S’tiêng servant à la production et à la vie quotidienne. Photo : VNA

Découverte d’un espace culturel de l’ethnie S’tiêng à Dông Nai

La zone de préservation culturelle de l’ethnie minoritaire S’tiêng, située dans la commune de Bom Bo, province de Dông Nai, est une destination incontournable pour explorer les valeurs culturelles, historiques et architecturales de cette communauté. Les visiteurs peuvent y découvrir une centaine d’objets liés à la vie quotidienne des S’tiêng.

Bun bo Huê-Patrimoine culturel immatériel national

Bun bo Huê-Patrimoine culturel immatériel national

"Les connaissances populaires sur le Bun Bo Huê" ont été officiellement reconnues comme patrimoine culturel immatériel national, dans la catégorie Savoirs populaires, conformément à une décision du Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, en 2025.

L’équipe nationale féminine de volley-ball des moins de 21 ans (U21) du Vietnam au Championnat de volley-ball Shanghai Future Stars 2025. Photo : thethao247.vn

Shanghai Future Stars 2025: le Vietnam écarte le Canada et va en demies

L’équipe nationale féminine de volley-ball des moins de 21 ans (U21) du Vietnam s’est imposée jeudi 17 juillet face à l’équipe U21 du Canada 3-0 en quart de finale du Championnat de volley-ball Shanghai Future Stars 2025, en Chine, se qualifiant ainsi pour les demi-finales du tournoi.

Un symbole de l’unité nationale et spirituelle du Vietnam reconnu par l’UNESCO

Un symbole de l’unité nationale et spirituelle du Vietnam reconnu par l’UNESCO

L’ensemble de monuments et de paysages de Yen Tu-Vinh Nghiem-Con Son, Kiep Bac (situé dans les provinces de Quang Ninh, Bac Ninh et la ville de Hai Phong) a officiellement été inscrit au patrimoine culturel mondial par l’UNESCO le 12 juillet 2025. Il s’agit du neuvième site vietnamien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et du deuxième site interprovincial du pays, après la baie d’Ha Long – l’archipel de Cat Ba (Quang Ninh et Hai Phong).

La personne à qui l’on attache le fil doit le garder au poignet toute l’année, sans jamais le retirer, jusqu’à la prochaine cérémonie d'accueil du premier tonnerre. Photo : VNA

À la découverte des traditions uniques des O Du : fil au poignet et premiers noms

Depuis des centaines d’années, les O Du du village de Vang Môn, commune de Nga My, province de Nghệ An (Centre), ont su préserver, transmettre et valoriser de nombreuses coutumes, rituels culturels et croyances, reflétant une identité culturelle unique. Parmi eux, le rituel d’attacher un fil au poignet et la cérémonie de dénomination s’inscrivent dans la fête d’accueil du premier tonnerre de l’année, un rite spirituel important chez les O Du. Ces pratiques symbolisent l’harmonie entre l’homme et la nature, le respect des ancêtres ainsi que la gratitude envers le ciel et la terre.