Unevéritable reprise de ces flux prendra plus de temps qu'escompté enraison de la fragilité de l'économie mondiale et du climat d'incertitudegénérale. D'après les prévisions de la CNUCED, l'IDE en 2013 devraitrester proche du niveau enregistré en 2012, dans une fourchette haute de1.450 milliards de dollars. Si, à moyen terme, les conditionsmacroéconomiques s'améliorent et les investisseurs reprennent confiance,les sociétés transnationales (STN) pourraient convertir une partie deleur veaux investissements.
Les flux d'IDE pourraient alors sechiffrer à 1.600 milliards de dollars en 2014 et 1.800 milliards dedollars en 2015. Toutefois, des facteurs tels que les faiblessesstructurelles du système financier mondial, une possible détériorationde l'environnement macroéconomique et un lourd climat d'incertitude dansdes domaines d'une importance cruciale pour la confiance desinvestisseurs pourraient conduire à un nouveau recul des flux d'IDE,d'après le rapport.
Ce sont les pays en développement qui ontaccueilli le plus d'IDE en 2012. Pour la première fois dans l'histoire,ils ont absorbé davantage d'IED que les pays développés, à savoir 52 %des flux sont restés à des niveaux historiquement élevés, mais leurcroissance s'est ralentie. Les flux d'IDE vers l'Afrique ont augmenté en2012 comme en 2011.
Le rapport note également une progressiondans les petits pays économiquement et structurellement faibles −lesquels englobent les pays les moins avancés, les pays en développementsans littoral et les petits États insulaires en développement. – VNA