L’enseignementet l’apprentissage de la langue vietnamienne a longtemps été unepriorité au sein de la communauté vietnamienne à l'étranger. Bienqu’enseigner et apprendre le vietnamien à l’étranger soient trèsdifficiles en termes de budget, d’enseignants, de programmesd’enseignement, les "Viet kieu" sont déterminés à transmettre la languevietnamienne parmi la jeunesse.
Mme Lê Thi Huong vit à NakhonPhanom. Née en Thaïlande, elle aime le vietnamien. Elle a confié quelorsqu'elle était enfant, ses parents lui ont appris à écrirecorrectement cette langue. Puis, elle est devenue enseignante devietnamien pour les jeunes de la diaspora.
En plus de maintenirla langue maternelle, les femmes souhaitent également bien s’intégrer àla culture du pays d'accueil sans pour autant sacrifier leur propreidentité culturelle, bien au contraire. Mme Pham Gia Thinh est attachéau mouvement des enfants de la communauté vietnamienne à Allemand depuisprès de 15 ans. Consciente que les jeunes d'origine vietnamiennedoivent avoir une certaine connaissance des traditions culturellesvietnamiennes, Mme Gia Thinh leur enseigne à danser et à chanter deschansons vietnamiennes.
Mme Huong Ly, une femme d'affaires quivit en Australie depuis 26 ans, retourne souvent au Vietnam pour visitersa famille et voyager. De retour au pays des kangourous, Mme Huong Lyfait souvent la promotion touristique de son pays. Grâce à quoi beaucoupde ses amis sont venus au Vietnam pour le visiter.
Selon elle,le Vietnam a beaucoup de beaux paysages mais la qualité des servicesdoit être améliorée pour un véritable envol de son industrie dutourisme.
Les femmes vietnamiennes vivant à l'étranger seheurtent à de nombreux obstacles, linguistiques notamment, pourl'intégration dans leur pays d’accueil, mais elles s'efforcent toujoursde travailler dur et de maintenir l'esprit de solidarité, d'entraidepour surmonter les difficultés, améliorer la position de la communautétout en préservant les traditions vietnamiennes. -CPV/VNA