Le taux d'accouchement de mineures au Vietnam était de 46/1000 en 2011, selon une étude de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) au Vietnam, soit beaucoup plus élevé que celui d'autres pays d'Asie comme le Myanmar (17,4), la Malaisie (12) et Singapour (5,2).

Le Vietnam doit passer à l'action pour réduire le nombre d'accouchements des mineures, améliorer l'accès aux soins de santé sexuelle, notamment gynécologique et obstétrique, et accélérer la généralisation de ces services, a estimé cette étude.

Selon le Département général de la Démographie et du Planning familial du Vietnam, les accouchements comptabilisés pour l'établissement de ce taux sont ceux de jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans.

Les mères mineures encourent davantage de risques d'accouchement prématuré ou de mettre au monde des enfants d'un faible poids dont le taux de mortalité est plus élevé que ceux nés de mères de plus de 20 ans.

Le ministère de la Santé a expérimenté des modèles de soins de santé sexuelle et reproductive à l'intention des jeunes et des adolescents dans comme hors de l'école. Ils n'ont cependant pas été génarélisés faute de moyens financiers.

Les jeunes et les adolescents n'ont suffisamment accès aux consultations et soins de santé sexuelle et reproductive. Par ailleurs, les statistiques officielles sur la grossesse, le taux des cas d'IVG (interruption volontaire de grossesse) et des accouchements prématurés des mineures... ne sont pas complètes compte tenu de la difficulté d'obtenir des données réelles en ce domaine.

Pour réduire ce taux, le ministère de la Santé doit coopérer avec d'autres ministères et branches afin de mener tous les cinq ans des enquêtes sur la santé des mineurs et jeunes vietnamiens, notamment pour obtenir des données plus complètes sur le taux de mortalité des mères mineures et des jeunes mères.

Le ministère de la Santé doit en outre étudier des modèles de soins de santé sexuelle, gynécologique et obstétrique pour ces dernières afin de retenir celui qui est le plus adapté au Vietnam.-AVI