Cet évènement organisé à l’initiative de l’Association des Industrielsfrançais exportateurs du nucléaire (AIFEN) a suscité la participation de495 groupes et compagnies leaders sur le marché de l’énergie nucléairede 24 pays dont la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, leJapon, la Chine, l’Allemagne, la Finlande et l’Espagne.
Selon Gérard Kottmann, président du Salon mondial du nucléaire, cetteindustrie organise pour la première fois un grand rendez-vous d’affairesinternational dédié à l’ensemble de la filière du nucléaire civil. Ilest né du besoin des différents acteurs de cette filière de serassembler afin de présenter leurs savoir-faire et de favoriser lespartenariats internationaux. Il a pour vocation non seulement devaloriser la filière française, mais aussi de mettre en avant lesindustriels de niveau mondial qui contribuent au développement del’énergie nucléaire, un secteur susceptible de s’affranchir du défi dugaz et de l’effet de serre tout en assurant l'indépendance énergétique.
Cette première édition est d’ores et déjà un succès avecses près de 500 exposants et ses 7.000 visiteurs attendus de 32 pays.En effet, les groupes d'industries et d'opérateurs qui conçoivent etconstruisent des réacteurs ont présenté leurs technologies et échangéleurs expériences en matière d'exploitation de centrales - notamment decontrôle, d'inspection, de maintenance et de réparation, comme deconstruction de centrales, notamment sur le plan des technologies deréacteurs et de turbines, du génie civil, des composants... Ils ontcherché en même temps à établir des partenariats de niveau mondial.
Lors d’un entretien accordé à l’Agence vietnamienne d’information,Xavier Clément, directeur de communication du Commissariat à l’énergieatomique et aux énergies renouvelables (CEA), a estimé qu’à regarder laforte présence des exposants, la qualité des stands et les très hautestechnologies qui y sont présentées, outre le nombre de visiteurs, on nepeut que constater que le nucléaire demeure l'une des énergies du futur.
Il a confié que l’Assemblée nationale française aadopté il y a juste quelque jours, le 14 octobre, la loi sur latransition énergétique qui affiche la volonté du gouvernement françaisde maintenir 50 % de nucléaire dans la production totale d’électricitéen France. « C’est un choix qui a été fait par le gouvernement et qui aété validé par les députés français ».
« En d'autrestermes, la volonté politique de la France est de maintenir une filièreénergétique comprenant du nucléaire mais aussi des énergiesrenouvelables, un équilibre qui permet de disposer d’une énergie aumeilleur coût tout en assurant une indépendance énergétique, car il estimportant aujourd’hui de substituer les énergies fossiles comme lepétrole et le gaz.
Il y a donc la volonté en France decoupler l’énergie nucléaire et les énergies alternatives. Puisque lesénergies renouvelables sont des énergies qui sont, par définition,intermittentes, comme le soleil et le vent, il dispose parallèlementd'une énergie de base permettant d’assurer une production minimaled’électricité nécessaire à l'activité d'un pays ».
LeVietnam, du fait de ses grands besoins en énergie, a choisi depuis uncertain temps l'option de développer l’électronucléaire, le considérantcomme une alternative appropriée dans sa phase actuelle dedéveloppement. C’est dans cette optique que le Vietnam a dépêché à cesalon mondial une délégation comprenant des représentants de diversministères. Selon Bui Cach Tuyen, ministre des Ressources naturelles etde l’Environnement, cette délégation s'est intéressée en particulier auxtechnologies de pointe qui y sont présentées.
« Aprèsla catastrophe de Fukushima, nous voulons nous renseigner sur lesperformances réalisées par les constructeurs de réacteurs nucléaires.Nous nous intéressons également à l’environnement, au cycle descombustibles, à la radioprotection, au traitement et au stockage desdéchets. Nous souhaitons visiter des sites de constructions de centralesnucléaires en France. Toutes les informations recueillies à cetteoccasion seront rapportées au gouvernement et à l’Assemblée nationaleafin qu’ils disposent des informations nécessaires pour décider destechnologies et du type de réacteur nucléaire à retenir pour les futureset deux premières centrales nucléaires du Vietnam », a-t-il précisé.-VNA

Le Myanmar assume la présidence du Comité de l'ASEAN à Vienne
Le Myanmar a assumé la présidence du Comité de l'ASEAN à Vienne (ACV) lors de sa 63e réunion, qui s'est tenue le 8 juillet, sous la présidence de la chargée d'affaires du Laos en Autriche, Viengxay Thammavong.