Le VN est prêt à coopérer avec la communauté internationale pour protéger l’environnement maritime

Le Vietnam est prêt à conjuguer ses efforts avec la communauté internationale pour protéger l’environnement, et exploiter raisonnablement et efficacement les ressources de l’économie maritime.
Le VN est prêt à coopérer avec la communauté internationale pour protéger l’environnement maritime ảnh 1La vice-présidente de l'AN, Tong Thi Phong, prend la parole lors de l'audition annuelle entre l'UIP et l'ONU. Photo: VNA
 

New York (VNA) -  Le Vietnam est prêt à conjuguer ses efforts avec la communauté internationale pour protéger l’environnement, ainsi qu'exploiter raisonnablement et efficacement les ressources de l’économie maritime, tout en protégeant la paix, la sécurité et le développement durable du pays.

C’est ce qu’a affirmé Mme Tong Thi Phong, vice-présidente permanente de l’Assemblée nationale du Vietnam et chef de la délégation vietnamienne participant à l’audition parlementaire annuelle entre l’Union interparlementaire (UIP) et l’ONU, le 13 février à New York.

Pays côtier ayant une position importante au regard des lignes maritimes internationales, subissant plusieurs impacts du changement climatique et de l'augmentation du niveau des océans, le Vietnam attache une importance particulière au développement de l’économie maritime en liaison avec la protection de l’environnement maritime, a souligné Mme Tong Thi Phong. La protection des ressources naturelles et de l’environnement maritime sont la responsabilité commune de plusieurs pays, notamment des pays développés, selon elle.

La vice-présidente Tong Thi Phong a souligné que l’économie bleue est une tendance dominante de l’économie mondiale qui ouvre plusieurs opportunités et un espace de développement immense ​aux pays. Cependant, les déséqulibres entre exploitation et protection de l’environnement maritime, notamment ​du fait de l’homme, a changé le statu quo et dégradé l’environnement maritime, ​entraînant des conséquences lourdes, ​grevant ​le développement durable, en particuli​er dans la conjoncture où le monde doit faire face à des défis menaçant la paix et la sécurité dans chaque région comme dans le monde entier.

En Asie du Sud-Est, pour régler la question de la mer Orientale, les pays s’efforcent d’agir avec responsabilité dans le souhait de respecter le droit international, la convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale, ainsi que de parvenir au Code de conduite en mer Orientale, a annoncé Mme Tong Thi Phong.

Afin de garantir un développement harmonieux et durable entre l’exploitation efficace des ressources maritimes et la protection de l’environnement, la vice-présidente Tong Thi Phong a avancé ​plusieurs recommandations

Les pays doivent ​mener leurs tâches conformément à la CNUDM, garantir la liberté et la sécurité dans ​cette région maritime, régler les différends ​de manière pacifique, suivant le droit international et en observant les principes du Code de conduite pour une pêche responsable de l’Organisation onusienne de l’Agriculture et de l’Alimentation (FAO) et les réglementations des mécanismes de coopération dans la pêche auxquels les pays côtiers sont partie.

Il faut intensifier l’édification de la confiance, en rendant plus transparentes les informations sur l’environnement ​sur les régions maritimes contestées.

La vice-présidente de l’AN a demandé de continuer de perfectionner le statut juridique, et d'améliorer l’efficience de la gestion de l’Etat sur la mer et les îles. Par ailleurs, l’AN doit être active dans la supervision et demander au gouvernement de prendre des mesures pour les secteurs touristique, aquicole et d’exploitation ​minière afin de limiter les impacts de ces secteurs sur l’environnement maritime et océanique.

Il faut mobiliser l​es populations, notamment les pêcheurs, afin d'observer les réglementations sur la protection de l’environnement maritime dans leurs activités de pêche et d’aquiculture, intensifier la coopération internationale et l’assistance technique afin d’améliorer les capacités de résilience au changement climatique, ainsi qu'aider les pays côtiers en développement à développer durablement l’économie maritime.

Enfin, la vice-présidente de l’AN Tong Thi Phong a demandé à l’UIP et aux Parlements des pays de réexaminer régulièrement la mise en œuvre des engagements et des propositions approuvées lors de cette audition, ainsi que lors de la prochaine Conférence sur la mer et les océans, afin de définir les orientations d'un règlement des problèmes qui demeurent en la matière.

Intitulée "Le monde bleu : préserver les océans, protéger la planète et assurer le bien-être des êtres humains dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030", l’audition parlementaire annuelle entre l’UIP et l’ONU est l'occasion de se pencher sur l'Objectif 14 (les océans) et s​es relations étroites avec d'autres Objectifs comme ceux concernant les changements climatiques (Objectif 13), les modes de consommation et de production durables (Objectif 12), la faim et la sécurité alimentaire (Objectif 2), les risques de santé liés à la pollution, aux produits chimiques et à d’autres substances dangereuses (Objectif 3), la durabilité de la croissance économique et de l’emploi (Objectif 8) et, bien sûr, la gouvernance et l'état de droit (Objectif 16).

Des parlementaires, des responsables de l'ONU, des ambassadeurs et des experts se sont penchés sur ces thèmes et sur leurs rôles dans la protection de la planète et la promotion du bien-être de l'Humanité pour le siècle à venir et au-delà. Des débats interactifs ont examiné l'état des océans, leur potentiel économique et les tensions qui l'accompagnent, parmi lesquelles la gestion de la pêche et le tourisme, de même que les effets de la pollution et des déchets marins. La dernière séance ​portait sur la compétence juridictionnelle internationale et les questions en matière de sécurité. -VNA

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