Le Vietnam est fier de sa capitale millénaire Hanoi, avec le Temple dela Littérature (Van Miêu-Quôc Tu Giam) et le Lac de l’Épée restituée (HôGuom), mais également de Hô Chi Minh-Ville, mégapole du Sud moderne enperpétuel mouvement. Et comment passer à côté de la baie de Ha Long(province de Quang Ninh), reconnue par l’UNESCO à deux reprises commePatrimoine naturel mondial grâce à ses paysages à couper le souffle et àsa valeur sur le plan géomorphologique. En 2012, ce site a été élucomme l’une des sept Nouvelles Merveilles du monde. Le Vietnam dissimuleencore de nombreuses autres beautés originales à découvrir absolument.
Des beaux paysages du Nord-Ouest…
Pour les amateurs d’aventures, le terrain est également propice. Ilsera difficile de ne pas enfiler son sac à dos lorsque l’on entendraparler des sites fascinants de la région montagneuse du Nord Vietnam.Cette région abrite notamment le parc géologique du plateau calcaire deDông Van, (province de Hà Giang), reconnu en 2010 membre du Réseauglobal des parcs géologiques (Global Geoparks Network - GGN). Ce plateaurocheux résulte d’une longue évolution, avec la présence de rocherscalcaires formées il y a environ 500 millions d’années. Pour lestouristes aventuriers, le mont Fansipan (province de Lào Cai), quiculmine à 3.143 m est un site à ne pas manquer. Il est le pointculminant de la péninsule indochinoise. Durant la saison des récoltes,toute cette haute région montagneuse du Nord, couverte de rizières enterrasses, semble se teinter d’or. À Mù Cang Chai (province de Yên Bai)et Hoàng Su Phi (province de Hà Giang), les rizières en terrasses ontété reconnues en tant que sites culturels au niveau national par leuroriginalité.
… aux patrimoines mondiaux au Centre
De nouveau au Centre, le Parc national de Phong Nha-Ke Bàng (provincede Quang Binh), Patrimoine culturel mondial classé en 2003 par l’UNESCO,est un véritable chef-d’œuvre de la nature grâce à sa faune, sa floreet son réseau de cavernes et de grottes. C’est d’ailleurs dans cetensemble spéléologique qu’une nouvelle caverne - considérée comme étantla plus grande du monde - a été identifiée il y a quelques temps par ungroupe de spéléologues britanniques. Baptisée Son Doong, cette cavernenaturelle, d’après des relevés au laser, affiche des dimensionsfabuleuses avec plus de 150 m de hauteur pour 200 m de large et 6,5 kmde long.
Le 11 décembre 1993, l’anciennecapitale impériale de Huê (province de Thua Thiên-Huê) a été reconnuepar l’UNESCO comme Patrimoine culturel mondial. Ce site fut autrefois larésidence impériale et le siège de la cour de la dynastie des Nguyên(1802-1945). Le 16 juin 2012, l’UNESCO a reconnu la citadelle de pierresde la dynastie des Hô (province de Thanh Hoa) en tant que Patrimoineculturel mondial.
Le Vieux quartier deHôi An et le sanctuaire de My Son sont les deux patrimoines culturels deQuang Nam à avoir été honorés par l’UNESCO. Si Hôi An séduit autant lesvisiteurs, c’est aussi parce qu’on y a trouvé les traces d’un anciengrand port commercial qui a fonctionné lors des siècles précédents. MySon, avec son ensemble d’anciens temples, est un site à ne manquer sousaucun prétexte pour toutes celles et ceux voulant découvrir et étudierles traces de la civilisation du Champa, très florissante entre les IVeet XIVe siècles.
Les chants reconnus par l’UNESCO
Le Vietnam recense cinq types d’arts reconnus par l’UNESCO en qualitéde Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il s’agit du quan ho(chant alterné), du ca trù (chant des courtisanes), du hat xoan (chantprintanier), du nha nhac (musique de cour), et de l’espace culturel desgongs du Tây Nguyên. Si le quan ho de la région culturelle du Kinh Bac,l’ancien nom de la province de Bac Ninh, fait du charme aux touristespar ses airs interprétés par les voix suaves des artistes, le hat xoan,quant à lui, emmène les touristes dans des temps reculés, à l’époque desanciens Viêt. Actuellement, dans les anciens villages de Phu Tho, uneprovince semi-montagneuse du Nord, le hat xoan et son interprétationd’origine ont été entièrement préservés.
Le ca trù apporte une autre caractéristique. Cet art vocal est lacombinaison harmonieuse de la charmante voix d’une chanteuseexpérimentée, de la sonorité du dàn day (luth à trois cordes) joué parun instrumentiste et des sons du tambour d’un spectateur qui, pourprécision, est un connaisseur de cet art. Le ca trù est pratiqué depuisle XVe siècle et est généralement interprété lors des rites royaux.
L’espace culturel des gongs du Tây Nguyên a conquis les experts del’UNESCO tant en termes de sonorités que d’ambiance culturelle. Ilcouvre cinq provinces : Kon Tum, Gia Lai, Dak Lak, Dak Nông et Lâm Dông.Les créateurs de cette culture spéciale ne sont autres que lesdifférentes ethnies minoritaires : Bahnar, Xo Dang, M’nông, Co Ho, Ê dê,etc. Les orchestres de gongs entrent essentiellement en scène lors desfêtes des ethnies minoritaires, notamment à l’occasion d’une nouvellerécolte, des mariages et des combats de buffles. Lorsque les gongsretentissent, tous les villageois se réunissent pour une grandecélébration.
Le nha nhac, littéralement«musique élégante», désigne les divers styles de musique et de danseexécutés à la cour royale vietnamienne du XVe siècle à la premièremoitié du XXe. Il ouvrait et clôturait généralement les cérémonies quimarquaient les anniversaires, les fêtes religieuses, les couronnements,les funérailles et les réceptions officielles. De tous les genresmusicaux qui ont vu le jour au Vietnam, seul le nha nhac peut se targuerd’avoir une dimension nationale et de forts liens avec les traditionsd’autres pays d’Asie du Sud-Est. Les représentations de nha nhacréunissaient autrefois de nombreux chanteurs, danseurs et musiciensvêtus de somptueux costumes.
Musique populaire chantée par les paysans
Outre ces cinq types d’art traditionnels, il en existe encore denombreux pratiqués et préservés par les locaux dans l’ensemble du pays.Il s’agit du don ca tài tu (chant des amateurs). Cette musique populaireest chantée par les paysans depuis leurs huttes, leurs barques, leursplaines verdoyantes. Cet art est l’âme de la culture musicale du Sud.Contrairement à la musique impériale réservée aux cérémonies, les chantspopulaires au Sud sont dédiés à la vie des paysans. Les chanteurs etchanteuses se réunissent souvent lors des nuits de pleine lune pourfêter la récolte.
Il s’agit du hat luon(chant des amoureux) des ethnies Nùng et Tày. Ce sont des airspopulaires chantés lorsque les jeunes hommes et jeunes femmes secourtisent. Il y a également le khèn - un mélange d’orgue et de flûte depan - interprété par les H’mông lors du marché de l’amour de Khâu Vai.Ou encore le ho, les airs chantés sur la rivière lors de la Fête de CâuNgu, une fête traditionnelle pour demander une pêche abondante duCentre.
Le Vietnam est le pays des fêtes,qui sont très variées et organisées partout dans le pays. On peuttrouver dans les fêtes vietnamiennes les traces de l’histoireplurimillénaire du pays, de même que les caractéristiques culturellesdes 54 ethnies. Le tout forme un tableau multicolore, original et varié.Ce pays permet aux touristes de vivre et de découvrir des choses qu’ilsne sont pas prêts d’oublier. Il est toutefois impossible de tout voiret tout faire en un ou deux jours. Comme le dit le slogan du tourismevietnamien : la beauté du Vietnam est intemporelle ! -CVN/VNA

Hanoï dévoile de nouveaux produits pour la Fête nationale du 2 septembre
Le Service du Tourisme de Hanoï a dévoilé une série de nouveaux produits touristiques attractifs, en prévision d’une forte affluence à l’occasion de la haute saison de la Fête nationale du 2 septembre, tout en accélérant le développement du secteur d’ici la fin de l’année.