Hanoi (VNA) – Le Vietnam a enregistré deux nouveaux cas de contamination par le virus Zika, deux jeunes femmes vivant dans le Sud, a confirmé le 8 octobre le Département de médecine préventive du ministère de la Santé.

Le Vietnam recense deux nouveaux cas de Zika hinh anh 1Le virus Zika est transmis par des moustiques du genre Aedes. Les symptômes les plus habituels comprennent une fièvre légère ou une éruption cutanée, qui font leur apparition quelques jours après la piqûre par un moustique infecté.
Photo: VNA

Le premier cas est une femme enceinte âgée de 27 ans dans la cité municipale de Thuân An, province de Binh Duong. Elle n’était pas allée à l’étranger et n’avait pas eu aucun contact avec des personnes touchées par la maladie, a-t-il précisé.

Le deuxième cas est une femme de 28 ans domicilé dans le 9e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville n’est pas non plus liée à un voyage à l’étranger, et aucun habitant ne présentait des symptômes comme elle, a-t-il poursuivi.

Il s’agit du 5e cas de Zika signalé au pays sans compter deux étrangers testés positifs à leur retour du Vietnam.

Le Département de médecine préventive a donné instruction aux Services de la santé de Hô Chi Minh-Ville et de la province de Binh Duong de mener les enquêtes sur les infections et le suivi des contacts des patientes, a-t-il fait savoir.

Ce virus, qui s’est propagé au Brésil, en Colombie et dans les Caraïbes depuis la fin de 2014, est transmis par des moustiques du genre Aedes. Il tire son nom d’une forêt d’Ouganda, où il a été identifié pour la première fois en 1947, chez un singe.

Les femmes enceintes atteintes du virus peuvent donner naissance à des nourrissons atteints de microcéphalie : les bébés naissent avec un périmètre crânien inférieur à 33 centimètres et un retard mental irréversible, lorsqu’ils parviennent à survivre.

Au Vietnam, les autorités sanitaires craignent une explosion de la maladie dont les mécanismes restent encore mal connus, alors que jusqu’alors la transmission par la piqûre des moustiques était considérée comme le mode de contamination quasi exclusif.

Le ministère de la Santé recommande de détruire les larves et les gîtes potentiels de moustiques et de se protéger des piqûres en utilisant des répulsifs et des moustiquaires, outre la pulvérisation d’insecticide. – VNA