Un séminaire international intitulé "Danger de séisme, de tsunami et systèmes d'alerte précoce en Asie-Pacifique" a lieu les 5 et 6 septembre à Hanoi, avec la participation de nombreux scientifiques venus de Russie, de Nouvelle-Zélande, d'Indonésie, d'Italie...
L'occasion pour les scientifiques de la région de réfléchir aux meilleures méthodes d'alerte précoce afin de limiter au maximum les pertes matérielles et humaines.
Selon les rapports des participants, bien que n'étant pas dans la "ceinture de feu" des épicentres de tremblements de terre dans le monde, le Vietnam n'est pas à l'abri d'un fort séisme.
D'ailleurs, des séismes de forte magnitude (6,7-6,8 sur l'échelle de Richter) on déjà eu lieu le long des failles géologiques du fleuve Rouge, de celui Chay, du fleuve Ma, de Son La... De grandes agglomérations se trouvent sur des failles sismiques, et de forts séismes pourraient se produire à Hanoi.
Concernant le risque de tsumani au Vietnam, selon les scientifiques relevant de l'Institut national de physique du globe, le séisme qui pourrait causer un tsunami dangereux pour le littoral du Vietnam se produirait dans la zone de subduction de Manilles (Philippines). Le temps avant que le tsumani déferle sur les côtes vietnamiennes serait de deux heures. La zone maritime du Centre de Dông Ha à Phan Rang serait la plus touchée.
Lors de ce séminaire, les participants ont discuté des probabilités de séismes et de tsunamis au Vietnam, ainsi que des méthodes utilisées par les pays souvent confrontés à ce genre de catastrophes tels que Japon, Indonésie, Nouvelle-Zélande...
Certains scientifiques internationaux ont également présenté une stratégie de réduction de l'impact des séismes et tsunamis au Vietnam, des scénarios de tsunami en Mer orientale, des méthodes de détermination des zones à fort risque sismique et leur application en Asie du Sud-Est... -AVI