New York (VNA) – L’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies (ONU) a avoué qu’il était profondément préoccupé par les niveaux croissants de souffrances humaines dans le nord-est de la Syrie depuis début décembre 2019 en raison des tensions et des hostilités. 

Le Vietnam exhorte a respecter des obligations en droit international humanitaire en Syrie hinh anh 1L’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies (ONU). Photo : VNA

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité tenue le 27 février pour écouter le rapport sur la situation humaine en Syrien le diplomate Dang Dinh Quy a déclaré ;  « Nous sommes particulièrement préoccupés par le nombre de civils tués par des armes, dont plus de 31% étaient des enfants. 

Ce n’est tout simplement pas acceptable », a dénoncé le représentant. « Nous sommes également préoccupés par le fait que la situation humanitaire demeure désastreuse dans d’autres parties du pays, par exemple des centaines de milliers de civils toujours déplacés dans le nord-est, faute de fournitures de base nécessaires au quotidien », a poursuivi le délégué qui a exhorté toutes les parties concernées à respecter leurs obligations en droit international humanitaire et à veiller à ce que la protection des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire soient une priorité absolue.

Saluant le rapport du Secrétaire général, l’ambassadeur Dang Dinh Quy a déclaré qu’il était particulièrement préoccupé par « le fait qu’il n’y a que deux hôpitaux et quatre centres de soins de santé primaires fonctionnant à pleine capacité, le manque de ressources pouvant aggraver la situation dans ce domaine ».  Pour aller de l’avant, il a exhorté les pays concernés et l’ONU à travailler en étroite collaboration pour trouver les voies et moyens les plus efficaces et les plus réalisables pour fournir une assistance aux personnes dans le besoin, à l’endroit et au moment où elles en ont le plus besoin.  Toutes les suggestions sur les options d’acheminement transfrontalier et transversal sont sur la table, a-t-il noté. 

Lors de la réunion, la sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence Ursula Mueller, et la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Henrietta Forte, ont également partagé leurs préoccupations concernant la crise humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie, en particulier depuis début décembre 2019, lorsque le gouvernement a intensifié les raids contre les terroristes à Idlib, et les tensions militaires entre la Syrie et la Turquie se sont intensifiées.

Mme Ursula Mueller a cité les dernières données disant qu’avec l’escalade des combats depuis décembre dernier dans le nord-ouest du pays, on compte plus de 900 000 déplacés, dont plus de 500 000 sont des enfants. 

Réitérant la récente déclaration du Secrétaire général des Nations Unies selon laquelle le droit international humanitaire et la protection des civils ont été systématiquement ignorés, elle a averti que les combats progressent dans des zones à forte concentration de personnes.

Les participants ont exhorté les parties concernées à faire preuve de retenue et à maintenir le dialogue pour rechercher un accord de cessez-le-feu.-VNA

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