Le Vietnam devrait investir dans ses sports favoris
Cette stratégie devrait
permettre au sport vietnamien d’accéder à une position honorable sur
l'arène internationale. Les SEA Games ne font plus figure de grande
échéance sportive internationale. Il faudra désormais faire en sorte de
briller lors des Jeux d’Asie (Asian Games) ou mieux encore, lors des
Jeux olympiques (JO).
Par ailleurs, jusqu’en 2020,
l'objectif consiste à ce que le sport vietnamien se maintienne dans le
Top 3 des SEA Games et parvienne à se hisser entre le 12e et 14e rang
lors des ASIAD 2019. Il faudra également envoyer un maximum de
représentants aux JO, avec en ligne de mire une première médaille d’or
en 2020.
De fait, il faudra investir massivement
dans l’athlétisme, la natation, l’haltérophilie, le karaté, le
taekwondo, le badminton et le tennis de table pour avoir un maximum de
chances de parvenir à cet objectif certes ambitieux, mais pas utopique.
Hoàng Vinh Giang, vice-président et secrétaire
général du Comité olympique du Vietnam, souligne aussi que le sport
national est sur la bonne voie et que son objectif est désormais de
s’illustrer lors les olympiades internationales. Cette stratégie vise à
accorder plus d'importance aux disciplines inscrites aux Jeux
olympiques.
Cependant, la réalisation de cette
stratégie se heurte à plusieurs obstacles. Jusqu'en 2020, le Vietnam
sera le pays organisateur de nombreux événements sportifs comme le
Congrès des sports de plage d'Asie de 2016, les SEA Games 2017 ou 2019,
les Jeux olympiques de la jeunesse ou encore les Asian Games 18, pour ne
citer qu’eux. Ce qui signifie que le Vietnam perdra un temps précieux
mais aussi beaucoup d’argent dans la préparation des infrastructures,
les plans d'organisation, etc.
Par ailleurs, il faut
d’ors et déjà consacrer plus d’investissements dans le dépistage de
nouveaux talents pour remplacer les sportifs qui arrivent en fin de
carrière et donner un nouvel élan au sport national. – AVI