Hanoi (VNA) – L’ambassadeur Pham Hai Anh, représentant permanent adjoint du Vietnam auprès de l’ONU, a appelé les parties concernées à faire avancer le processus de transition en Libye, notamment en s’efforçant de tenir les élections parlementaires et présidentielle à temps et avec succès.
S’adressant à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Libye le 23 novembre, le diplomate vietnamien a réitéré l’importance de continuer de respecter pleinement l’Accord de cessez-le-feu et l’embargo sur les armes de l’ONU concernant la Libye, afin de créer un environnement de sécurité propice à la préparation et à la tenue des élections.
De leur côté, l’ONU et les partenaires internationaux doivent continuer à apporter leur soutien pour relever les différents défis humanitaires en Libye, en particulier ceux qui affectent les groupes vulnérables tels que les femmes, les enfants, les migrants et les réfugiés.
En outre, le Vietnam a continué d’appeler à des efforts accrus pour protéger les civils en Libye contre les risques de mines et de restes d’explosifs de guerre, à la fois dans le cadre des activités de déminage et d’éducation.
Dans le même temps, le représentant a réitéré la position constante du Vietnam selon laquelle c’est à l’État qu’incombe la responsabilité principale de la mise en œuvre des normes internationales, y compris en matière de prévention et répression de crimes graves.
L’établissement des responsabilités pour les violations du droit international humanitaire et les actes criminels graves doit être mené conformément aux principes fondamentaux du droit international, y compris le respect de l’indépendance et de la souveraineté de l’État, a-t-il conclu.
Les pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont appelé les parties concernées en Libye à faire des efforts pour organiser des élections présidentielles et parlementaires dans les délais impartis et à continuer de mettre pleinement en œuvre l’Accord de cessez-le-feu signé le 23 octobre 2020.
Plusieurs pays ont exprimé leur soutien au rôle et aux activités du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) sur la base de la résolution 1970 du Conseil de sécurité des Nations unies (adoptée en 2011) et ont appelé les autorités libyennes et les pays concernés à coopérer pleinement avec la CPI.
L’ambassadeur Taher El-Sonni, chef de la délégation libyenne, a tenu à réitérer la détermination du peuple libyen à jeter les bases d’une société moderne démocratique, malgré les circonstances difficiles, et à exiger que les responsabilités soient établies pour tous les crimes commis, ce qui ne pourra se faire qu’au travers d’un processus complet de réconciliation, qui passe par la justice, la vérité, les réparations et les garanties de non-répétition.
La situation politique en Libye a connu des évolutions importantes dans le contexte où les parties prenantes du pays se préparent à organiser des élections le 24 décembre.
En vertu de sa résolution 1970, le Conseil de sécurité de l’ONU a invité le procureur en chef de la CPI à lui faire rapport tous les six mois sur les actes présumés de crimes contre l’humanité et les crimes de guerre en lien avec la Libye. – VNA