Les résultats du recensement, publiésrécemment par l’Office général des statistiques (GSO), indiquent que jusqu’à 65,57% de la populationvietnamienne vivent dans des zones rurales, mais le taux de chômage chez lespersonnes âgées de 15 ans révolus n’était que de 1,64% (1,59% chez les hommeset 1,69% chez les femmes).
Le taux dans les zones urbaines était de2,93% (2,86% chez les hommes et 3,01% chez les femmes).
En termes de sexe, les chômeursreprésentent 2% des hommes en âge de travailler et 2,11% des femmes en âge detravailler.
La région du Sud-Est affichait le taux leplus élevé de personnes âgées de 15 ans révolus sans emploi, à 2,65%, suiviepar le delta du Mékong avec 2,42% et les régions centrales du Nord et côtièresdu Centre avec 2,14% chacune.
Les taux les plus bas ont été enregistrésdans la région septentrionale et montagneuse du Nord (1,2%) et les Hauts plateauxdu Centre (1,5%).
Environ 3,19% des diplômés des collègesétaient sans emploi. Le chiffre était de 2,61% chez les diplômésuniversitaires, 1,83% chez les titulaires d’un certificat de niveauintermédiaire, 1,3% chez ceux titulaires d’un certificat de niveau élémentaireet 1,99% chez les travailleurs non qualifiés.
Lespersonnes titulaires d’un diplôme post-universitaire affichaient le taux dechômage le plus bas, à 1,06%, en raison de la forte demande de compétencesspéciales.
Vu Thu Thuy,directrice du Département des statistiques de la population et du travail du GSO, a indiqué que lesdifférences dans l’accès aux informations sur l’emploi, les compétencesspéciales et la flexibilité des options d’emploi pourraient être à l’origine deces écarts.
La plupartdes Vietnamiens feront tout ce qu’ils peuvent pour gagner de l’argent poursubvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, et c’est pourquoi le tauxde chômage dans le pays est plus bas que dans de nombreux pays développés,a-t-elle noté.
Expliquantpourquoi le chômage était plus fréquent chez les personnes ayant des niveaux d’éducationsupérieurs, les experts ont déclaré que ceux qui avaient des compétencesspéciales inférieures étaient généralement prêts à faire des travaux simples àbas salaires tandis que ceux avec des niveaux plus élevés recherchaient souventdes emplois avec de meilleurs salaires.
Lesemployeurs imposent également des exigences plus strictes aux travailleurs qualifiés,qui exigent également souvent des salaires plus élevés. - VNA