La ministre indonésiennedes Finances, Sri Mulyani Indrawati, qui préside le comité, a déclaré lundi quele choc offre-demande et la baisse des perspectives du produit intérieur brut(PIB) constituaient une "grave menace" pour la stabilité du système financier.Le KSSK était en alerte sur les risques causés par la pandémie.
Le produitintérieur brut (PIB) de l'Indonésie a augmenté de 2,97% en glissement annuel(glissement annuel) au cours des trois premiers mois de cette année, le niveaule plus bas enregistré depuis 2001. Le KSSK s'attend à ce que l'économiecroisse à 2,3% cette année, contre 5,02% en 2019.
Au cours dupremier trimestre, les marchés financiers du pays ont été durement touchés, lesinvestisseurs étrangers ayant vendu pour environ 145.000 milliards de roupies(9,72 milliards de dollars américains) d’actifs indonésiens.
La roupieindonésienne a chuté à son plus bas niveau de l'histoire à 16.575 roupies ledollar américain le 23 mars, en baisse de 15,8% par rapport à février, selonles données du comité. Depuis, la monnaie a légèrement repris, gagnant de 10,21%au 30 avril par rapport à fin mars, le gouvernement ayant émis pour 4,3milliards de dollars d'obligations mondiales début avril.
La ministre SriMulyani a déclaré que le Règlement tenant lieu de loi (Perppu) n° 1/2020 avaitfourni la base juridique permettant aux autorités financières de prendre desmesures extraordinaires en réponse aux risques de virus. Le Perppu fournit labase juridique pour que le gouvernement élargisse son déficit budgétaire del'État au-delà du seuil normal de 3% du PIB, car il a besoin d'argent pourfinancer son combat contre le COVID-19. Il permet également à la banquecentrale indonésienne (BI) d'acheter directement des obligations d'État auxenchères, alors qu'auparavant BI n'était autorisée à acheter ces titres decréance que sur le marché secondaire.-VNA