Le secteur de l’hotellerie-restauration a la peine hinh anh 1D'habitude très animée, une cafétéria à la rue Ta Quang Buu à l'arrondissement de Hai Bà Trung est maintenant très calme. Photo: CVN

Hanoï (VNA) - L’épidémie de COVID-19 a affecté négativement la production et les activités commerciales de nombreuses entreprises. Les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration sont les plus durement touchés. Une série d’hôtels et restaurants ont même dû fermer leurs portes et renvoyer leurs employés.

Dans certaines rues de Hanoï où sont concentrés de nombreux restaurants comme Hoàng Quôc Viêt, Lê Trong Tân ou Trân Thai Tông, toutes les portes sont fermées.

"L’annonce de l’arrêté 100/2019 du gouvernement sur les sanctions administratives concernant la circulation sous l’emprise de l’alcool ainsi que l’épidémie de COVID-19 ont entraîné la fermeture de certains restaurants", informe un propriétaire d’un restaurant de la rue Trân Thai Tông, avant d’ajouter :  "Nous  rouvriront nos portes lorsque l’épidémie sera maîtrisée".

"D’abord, nous devons faire tous nos efforts pour payer nos employés et le propriétaire de cet espace, soit une centaine de millions de dôngs par mois. Ainsi, nous devrions subir une perte importante si notre restaurant continuait à fonctionner", se plaint-il.

Cette situation difficile concerne aussi de nombreux hôtels dans le vieux quartier de Hanoï. La plupart entre eux fonctionnent au ralenti et un certain nombre ont même fermé temporairement leurs portes.

"Mes recettes ont connu une chute. Ainsi, nous sommes en train de réfléchir à la réduction de la moitié de notre personnel, en plus de baisser le nombre de jours mensuels de travail à 16 contre 26 jours auparavant", partage le propriétaire d’un hôtel de la rue Câu Gô, arrondissement de Hoàn Kiêm, qui compte aussi   réduire de 50% le prix des chambres.

Salaire et journée de travail en nette réduction

Face à cette situation difficile, les hôtels font tous leurs efforts pour maintenir leurs contacts avec les voyagistes. "Mais la situation est désespérante", se soucie le propriétaire d’une chaîne d’hôtels dans la même rue. "Je viens de fermer trois hôtels avec 70 chambres. Les dégâts causés par la pandémie s’élèvent déjà à environ 8 milliards de dôngs", souligne-t-il.

"Face à la réduction de moitié de mon salaire depuis décembre 2019, je dois faire bien des économies pour vivre avec  seulement 3,5 millions de dôngs par mois", partage Phan Bich D, employée d’un hôtel à la rue Hàng Bông.

"Bien que mon salaire ne soit plus que de 4 millions de dôngs, contre 6 millions   auparavant,  mais je suis satisfaite parce que je ne suis pas au chômage", insiste une autre employée.

Pour sa part, l’hôtel Vesna, dans la ville balnéaire de Nha Trang (province de Khanh Hoà, Centre), a décidé de réduire les journées de travail de ses employés au lieu de les renvoyer. "Nous faisons tous nos efforts pour les garder car ils sont performants. Et de toute façon cette situation ne perdurera pas éternellement. Et comme dit le dicton, Après la pluie, le beau temps !", partage Duong Thanh Phuong, directeur exécutif de Vesna. - CVN/VNA
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